La nature de notre non-darwinisme

La nature a fait notre espèce qui pourtant nous apparaît si peu naturelle que nous oublions que c’en est une comme les autres, bien que particulière puisque c’est vous et moi. Sans mérite, inconscients lors de notre odyssée phylogénique, sans savoir ni pourquoi ni comment, développant un sens de l’opportunisme qui dépasse celui du hasard et de la nécessité de la sélection naturelle, nous sommes en effet devenus une singularité à l’intérieur du monde vivant.

La liste est longue de ce qui distingue homo sapiens de ses ancêtres et cousins. Notre espèce possède un génie créateur et une capacité à construire et transmettre une mémoire collective qui ne sont observés nulle part ailleurs, même chez les animaux les plus intelligents. Nous sommes pourtant bien une espèce comme les autres qui est soumise à ses indicibles instincts, mais nous nous inventons des raisons et des moyens d’enfreindre aux lois de la biologie darwinienne.

Eugénismes d’exclusion et de perfectionnement

Dans nos sociétés encore un peu libérales, l’individu sera systématiquement protégé et soigné, et chacun pourra procréer ou refuser de le faire sans contraintes. Le respect de la personne et de sa dignité, même des moins aptes à la survie, sont des principes fondamentaux et vraiment universels car ils se rencontrent chez tous les peuples de la Terre. Cependant, ces principes sont souvent bafoués car l’eugénisme sous toutes ses formes est endémique et ne cesse de resurgir. Il y a d’abord l’eugénisme d’exclusion et d’élimination qui refuse tout artifice de fécondation et traite les manques de discernement et les handicaps comme des tares à éliminer. Pour les psychopathes adeptes de telles thèses – souvent constitutives des fondamentalismes – une bonne vie commune ne devrait pas être menée au-delà des collusions d’intérêts, ne protégeant et ne prodiguant des soins et traitements ponctuels que pour réparer le réparable sans que la bienveillance doive y jouer un rôle. Des tares raciales ou ethniques sont aussi invoquées pour éliminer des peuples entiers, et rien n’empêche vraiment que cela ne se reproduise, sous quelque prétexte que ce soit, mépris ou vengeance. On ne parle donc pas ici de sélection naturelle mais bien de crimes contre l’humanité.

Pour la fin de vie, des utilitaristes essaient de justifier l’arrêt des soins par un mélange d’éthique – mettre fin à des souffrances lorsque l’issue est irrémédiable – et de considérations socio-économiques – épargner des affres aux proches et des coûts à la collectivité. Ils n’y parviennent pourtant jamais, car tels dilemmes ne peuvent jamais être résolus à satisfaction ; c’est pourquoi les débats à ce sujet resteront sans fin avec, tout au plus, quelques compromis déontologiques qui permettront au moins d’éviter la judiciarisation de ces questions, les tribunaux n’ayant pas à jouer le rôle d’un comité d’éthique.

Un autre eugénisme, prométhéen celui-là et opposé au premier, consiste à se donner une mission quasi divine, celle d’un grand designer qui optimiserait l’individu, à terme donc l’espèce. On en choisit les caractéristiques sur catalogue et, après une naissance dûment programmée, on lui fait subir des traitements censés lui donner des aptitudes supérieures et une longévité étendue. Une promesse d’éternité est même offerte par la cryogénisation des corps en attendant l’avènement de technologies adéquates[1]. Pourtant comblé de bonnes intentions, ce transhumanisme devrait figurer au catalogue des troubles mentaux, car le fait même de se donner un but en la matière est un préalable certain à la pratique d’un eugénisme d’exclusion. Cela se dévoile déjà lorsque, par des soupirs entendus, s’exprime l’incompréhension et la critique de parents qui n’auraient pas fait avorter une gestation d’un enfant porteur éventuel d’un défaut génétique ; un enfant trisomique ne serait alors pas une fatalité mais le résultat d’une faute. Cette recherche de perfection devient ainsi une horrible bonne raison de rejeter tout défaut, et même de blâmer et punir celui qui en aurait ou qui en laisserait produire, comme on écarte de la récolte les fruits de mauvais calibre ou de vilaine apparence. Les castes α, β, γ, et δ du « Meilleur des mondes » d’Aldous Huxley sont en cours de fermentation.

Dans le domaine des luttes sociales, une comparaison est souvent faite avec des processus de sélection naturelle : le fort imposant sa loi au faible, le malin emportant la mise, le rhéteur gagnant sur le taiseux, la majorité s’imposant aux minorités. La sélection darwinienne ne concerne pas cela, car le plus apte à la perpétuation d’une espèce possède des traits qui finissent par s’imposer à tous au cours des générations, ce qui ne rendra pas chaque individu champion olympique. Les luttes de domination sont des comportements sociaux avec lesquels chacun se voit obligé de jouer en des instants de sa vie ; ils sont d’ailleurs répandus chez les autres espèces animales. Dominer ou se laisser dominer est consubstantiel à la vie sociale et se pratique de manière fractale, de la cellule familiale jusqu’à l’organisation des nations plus ou moins désunies. On peut souhaiter que ce ne soient pas toujours les mêmes qui emportent le morceau, mais, même au nom de principes moraux, refuser cette nécessité et ne pas entrer en matière est un déni de la réalité. Ce serait aussi une soumission par anticipation, car refuser tout ordre de préséance n’est pas un élan pour une impossible égalité mais présuppose que l’on accepte d’emblée de se mette au dernier rang ; faudrait-il se battre pour l’occuper ?

Artifices de sélection sociale

L’organisme vivant lutte pour sa survie, ce qui contribue à la perpétuation de son espèce. Plus il est en nombre (microbes) et moins la survie individuelle a d’importance, plus il est rare et plus la survie individuelle est garante de celle de l’espèce. Avec seulement sept à huit milliards d’individus sur Terre, homo sapiens n’est pas une espèce abondante. Un centimètre cube de terre fertile contient plusieurs milliards de microorganismes appartenant à des milliers d’espèces différentes qui subissent des mutations incessantes. Si, comme toutes les autres, notre espèce est aussi exposée à des mutations, celles-ci sont rares, en tout cas à l’échelle du temps de notre histoire. Depuis la dernière mixité avec le Néandertal et le Dénisovien, notre espèce n’a pas subi de modifications profondes et les faibles variations que l’on n’ose plus appeler raciales (elles seraient variétales en agronomie) ont plutôt tendance à s’atténuer par les migrations et le métissage qui s’ensuit.

Eugénisme, utilitarisme, transhumanisme ou luttes dominatrices ne sont pas des succédanés aux processus de sélection naturelle. Désigner cela comme darwinisme social serait un abus de Darwin, car l’évolution n’a pas de buts similaires à ceux qu’un individu ou un groupe d’individus peuvent se donner à un moment donné de leur vie et dans un contexte social particulier.  

Libérale ou collectiviste, la société n’évolue pas non plus comme un organisme selon le hasard et la sélection darwinienne, mais bien selon des affrontements entre pouvoirs, des incompatibilités idéologiques et des chocs de culture. Évolution des courants de pensée philosophique ou formation d’idéologies politiques, les processus de modifications sociétales n’ont rien de commun avec les mutations biologiques, naturelles ou provoquées, ce sont des phénomènes de maturation dont l’issue s’est toujours avérée éphémère, bien que certains stéréotypes culturels ou comportementaux puissent s’imposer et perdurer dans une société (les mèmes de Richard Dawkins). Le succès historique de l’un et les échecs des autres ne résultent pas non plus d’une sorte d’optimisation de l’utilité. Aucun laboratoire d’analyse n’est apte à identifier tous les paramètres et à les quantifier, pas plus un engineering social qui saurait organiser leurs interactions au-delà de tentatives de manipulation et de mensonges ; et ce n’en déplaise aux idéologues de tous bords désireux d’imposer leurs vues aux masses, de les mobiliser dans un élan réunificateur et de leurs promettre un avenir radieux.

Génie de création ayant des buts équivoques

Il faut néanmoins réaliser que notre génie devenu créateur est aussi porteur de déconvenues. Non seulement les actions humaines sont toutes entachées de conséquences imprévues, d’inévitables déchets et d’effets non désirés, mais le but même qui est recherché peut s’avérer néfaste, dingue dirait on aussi. Le management by objective est focalisé sur l’efficacité et l’efficience mises à atteindre un but, alors que cet objectif peut n’avoir pas de sens ou même tenir de la dernière perversité. L’obéissance à n’importe quoi, barbarie ou grands élans mystiques, n’est pas un phénomène isolé de l’histoire, elle a ses loyaux disciples, ses gardes-chiourmes et ses peuples soumis ; des médailles sont distribuées à profusion et, étonnamment, cette obéissance n’est l’objet de procès que rarement, seulement après une défaite.

Nous sommes champions du comment mais avons peine à nous définir un quoi et à nous justifier par un pourquoi.

À nos inévitables défauts et manques de discernement s’ajoute un génie destructeur qui paraît très spécifique à notre espèce. L’animal tue pour se nourrir, éventuellement aussi pour se défendre, mais jamais dans le but en soi de tuer, alors que les hommes, pourtant protecteurs des faibles et des opprimés, ont l’habitude de s’entretuer. Leur rage destructrice s’exprime aussi contre leur propre œuvre, comme l’artiste brûlant sa toile ou l’écrivain jetant son manuscrit, ou contre celle des autres dont la culture est crainte, abhorrée ou dont les succès sont jalousés.

Perdant son sens de l’histoire et désireuse de se donner un sens, notre espèce se construit comme sa propre ennemie, capable de massacres au nom d’une nécessaire rédemption, de tortures au nom d’une prétendue vérité, et de contraintes au nom d’un ordre prétendu nécessaire. Aucune autre espèce ne cultive telles aberrations.

King Kong n’a pas d’idéologie

Jamais satisfait des actes accomplis car ceux-ci ne peuvent atteindre aucune perfection, l’idée de faire table rase ne manque pas d’attrait, vaine espérance de se détacher d’héritages jugés paralysants. C’est la recherche d’un renouveau dénué de péché originel alors que ce culte n’est pas seulement impossible mais aussi méprisant de la culture, ce que Malraux définissait comme étant ce qui reste après que l’on a tout oublié.

C’est un paradoxe que de se nourrir de culture – connaissances accumulées, réflexions philosophiques, savoir-faire, expériences heureuses et malheureuses de l’histoire – et en même temps de vouloir s’en inventer une toute autre. C’est pourtant ce que bien des idéologies proposent.

Ce n’est pourtant pas le cas de celles du conservatisme qui prétendront que rien de bon ne peut résulter de changements alors même que les ‘valeurs’ auxquelles elles se réfèrent n’ont cessé de changer. C’est pourquoi d’ailleurs il y a autant de conservatismes de droite que de gauche, aussi avec des références révolutionnaires, figés dans des recettes d’une histoire sortie de son contexte.

Mais il y a aussi les idéologies de la contrainte, projections d’idéaux qui, s’ils se réalisaient, deviendraient ipso facto des conservatismes immuables, donc invivables car négateurs de toute curiosité.

Poussée à son extrême, notre exception non darwiniste pourrait nous faire croire démiurge, Grand Régulateur d’un projet dont nous aurions la maîtrise, une démesure tenant de l’hubris.

Art de découvrir et d’inventer, l’heuristique n’a pourtant pas besoin d’autre idéologie que celle de laisser les individus s’organiser comme bon leur semble tout en portant la responsabilité de respecter les autres et la nature dont nous formons partie. Dénuée de contraintes illusoires, cette idée civilisatrice est le nécessaire correctif à notre exception non darwiniste.


[1] Le faire sur des cadavres n’est pas trop prometteur. Une certaine logique exigerait de procéder à la cryogénisation alors que l’on est en pleine forme. Les candidats sont alors bien moins nombreux…


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5 thoughts on “La nature de notre non-darwinisme”

  1. Merci Michel
    Tout ceci est fort sensé.
    A la lecture me viennent une série de questions, dont je crains que certaines (ou la plupart ?, ou toutes ?) n’ont pas de réponses simples, ou pas de réponse du tout.
    Je me lâche…

    Sommes-nous aberrants, faut-il nous corriger ?
    Sommes-nous en mesure de nous corriger ?
    Comment faire, si cela est possible ?
    Et jusque où cela serait-il possible ?

    Nous sommes caractérisés par le développement extrême et très récent du cortex permettant de actions mentales tout à fait nouvelles et sans aucun précédent malgré quelques toutes petites ébauches dans d’autres espèces (mémoire, boucle de rétroaction, conscience de soi, conscience de l’autre, conscience du temps donc du futur et de notre impermanence, apparitions de désirs, et d’insatisfaction, bien au-delà de l’instinct, etc.).

    Ce développement mental sans précédent nous fait-il sortir ipso facto, et « naturellement » des comportements jugés « normaux et acceptables » du darwinisme pratiqué par les autres espèces, pour nous « égarer » dans des attitudes nouvelles et jugées inacceptables (ce qu’elles sont en effet à la lumière du comportement observé des autres espèces) ?
    A la loi purement biologique du darwinisme qui reste probablement d’application pour nous aussi en première approximation, faut-il ajouter une autre « loi neuronale » dont nous ignorons tout que nous explorons à tâtons ? Et dont les termes pourraient nous apparaître surprenants, voire injustes ou choquants ?
    Serions-nous en fait à l’âge d’adolescence de notre espèce, où la puissance existe déjà mais où les capacités de se dominer ne sont pas encore maîtrisées, le cerveau n’étant pas encore bien maturé, d’où les compartiments à risque typique de cet âge de la vie ?
    Notre espèce -H sapiens sapiens- serait-elle un premier avatar , un premier essai, de ce genre de cerveau dans l’évolution, pas encore trop bien réussi , et donc destiné à faire place ultérieurement à d’autres espèces mieux « finies », comme les poissons placodermes ont fini par faire place aux vertébrés ?
    Si nous pouvions arriver à nous corriger avant notre disparition, ce qui semble en effet une bonne démarche, faut-il nous préparer à accepter quand même comme inévitables et consubstantielles à ce nouveau cortex « survitaminé » une partie au moins des attitudes jugées aujourd’hui aberrantes, et lesquelles, et donc perdre espoir de rejoindre tout à fait le cours du darwinisme pratiqué jusqu’à présent par les autres espèces ?
    La responsabilité de respecter les autres et la nature dont nous formons partie n’est pas une caractéristique qui a eu l’occasion d’être développée chez aucune espèce avant nous-mêmes. En caricaturant, on pourrait écrire qu’elle n’est pas non plus inscrite dans les lois de la biologie darwinienne ? Comment l’introduire chez l’homme, par ailleurs aveuglé par son besoin de domination, pour qu’elle devienne une valeur vraiment vécue ?

    On ne refera bien sûr pas le monde en un jour non plus !

    1. Merci pour ce commentaire.
      Tes questions sont éternelles, y répondre de manière catégorique serait de la pure arrogance.
      Si biologiquement notre espèce n’échappe pas aux lois de l’évolution, elle ne suit pas de lois darwiniennes pour s’organiser en société, c’est ce que j’appelle notre non-darwinisme.
      Peut-être n’ai-je pas assez insisté sur le fait que ce non-darwinisme est avant tout protecteur, alors que bien sûr ce sont les destructions qui nous tracassent. Une sorte de morale collective nous fait protéger le faible et permet aussi des comportements de bienveillance qui seraient à réprimer dans une société désirant atteindre des buts supérieurs (certaines s’y sont essayées avec les résultats que l’on sait).
      Je ne pense pas que l’on puisse ou doive avoir l’ambition de corriger notre espèce.
      Qui serait en mesure de déterminer l’objectif de cette correction, quel bouton en serait le régulateur ?
      Poser telles questions nous met sur la voie : il y faudrait de l’idéologie, coercitive et pédante par-dessus le marché. Ce qui doit être respectable chez une personne devient collectivement insupportable et inacceptable.
      Apprendre et, plus ou moins chaotiquement, se mettre sur une voie de progrès : oui ! Mais sans que l’on soit en mesure de déterminer à l’avance la nature et le sens de ce progrès. Ce n’est en fait qu’un espoir ou une confiance, dénué de raison.
      Une société ouverte n’a aucune histoire écrite à l’avance. Son avenir n’est ni radieux ni sombre.
      La vie personnelle est faite de sentiments que la vie collective n’est pas en mesure de tenir en compte, ou alors si partiellement et partialement que cela crée plus de conflits que de paix.
      Anecdote dominatrice :
      Nous nous trouvions un jour en Valais dans un pâturage de montagne à plus de 2000 m d’altitude où paissait un troupeau de vaches d’Hérens, en paix et sans personne pour l’exciter. À un moment, deux d’entre-elles se mirent à se battre et les autres à les entourer, le combat dura quelques minutes et la plus faible abandonna. Plus tard, d’autres combats similaires eurent lieu, mais nous n’étions pas en mesure d’identifier si c’était chaque fois la même qui était victorieuse. Alors, ces vaches étaient-elles aveuglées par un besoin de domination ?
      Chaque année, il s’organise en Valais des tournois avec cette race de vache qui est sélectionnée depuis longtemps pour ses qualités combatives. Nous avions donc pu constater qu’il s’agissait bien d’un comportement inné, pas suscité par des excitations ou l’administration de substances psychotropes.
      Que serait une société dénuée de toute domination ? Qui prendrait l’initiative de la curiosité, de l’explication, de l’enseignement et de l’éducation, de la loi ? La réponse démocratique à ce problème est toujours peu satisfaisante et, comme le disait Churchill, la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes les autres qui ont été essayées. La perfection n’est pas de ce monde.

      1. Je découvre peu à peu (j’y ai mis le temps…) ce que Leibniz voulait dire (si tant est que je sois capable de le comprendre) en décrivant notre monde comme « le meilleur possible », en toute sincérité pour lui et toute humilité pour moi, en dehors de l’ironie et de la mauvaise foi de Voltaire.

  2. Bonjour Monsieur,

    Je compte lire attentivement votre article.

    D’emblée, je fait une recherche : le mot « femme » est-il dans le texte ? Mon « chercheur » (peut-être défaillant ?), ne donne rien.

    Cette recherche pour découvrir une éventuelle allusion à propos d’un sujet, qui m’intéresse beaucoup :

    Y a t il une différence entre l’origine de la femme, et celle de l’homme ?

    La question est occultée de tous les temps, et encore aujourd’hui, par l’expression « ORIGINE DE L’HOMME »

    Et pourtant,

    Si je peux faire confiance notamment à la « loi de Dolo » telle que rappelée et commentée par Stephen Jay Gould, dans son ouvrage « Le Pouce du Panda », cette occultation/expression fait à mon avis problème :

    comment est-il concevable qu’un couple mammifère, n’aie pas pour origine 2 « espèces » distinctes ?

    Dans le cas de l’humain, 2 espèces distinctes d’hominidés, dont nécessairement subsiste(nt) une ou des traces persistantes, selon ces auteurs ?

    Votre avis me ferait bien plaisir.

    E.P.

    1. Pas d’avis sur la question, sauf que j’abhorre le politiquement correct et que chacune met ses intentions dans sa compréhension de ce qu’elle lit.

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