Que voilà une philippique bienvenue, mettant en cause la branche de l’électricité ! Et, derrière elle, bien sûr, les conseils d’administration et donc les propriétaires que sont les cantons et les communes. La pure politique des politiciens a choisi la “Stratégie énergétique 2050” et les “Perspectives énergétiques 2050+” pour mettre en œuvre prioritairement et exclusivement le recours aux sources d’énergie renouvelables pour assurer nos besoins (et futurs besoins accrus) en électricité. Elle a oublié, par ignorance ou mécompréhension de certaines bases physiques, qu’il y a toujours, superposées, une demande de puissance en ruban et une autre en pointe. Il est impossible de garantir la première en se basant sur des sources intermittentes et aléatoires. En Suisse, ce sont à ce jour de l’ordre de 5 GW (demain ce seront 7 GW) qu’il faut assurer coûte que coûte et continûment, ce qui est actuellement fait par 2 GW de centrales hydrauliques au fil de l’eau et 3 GW de centrales nucléaires. Remplacer cette dernière puissance par des sources non pilotables est une impossibilité physique. D’autre part, compter sur des importations est une grave faiblesse, car, même si, demain, un accord sur l’électricité avec l’UE venait à être conclu, il ne sera jamais certain ni garanti que la Suisse soit toujours servie en cas de besoin. Cela d’autant plus que les périodes de lacunes ou de défections de production solaire ou éolienne sont généralement les mêmes pour toute l’Europe (nuits et basses pressions). Compter sur ses propres forces avec uniquement le recours à des sources intermittentes représenterait de devoir faire non seulement un stockage quotidien jour/nuit, mais aussi un stockage saisonnier de l’été sur l’hiver proprement énorme, soit l’équivalent de plusieurs Grandes-Dixences, soit un stockage sous forme d’hydrogène, comprimé à 200 bars, qui représenterait un volume de deux dizaines de millions de m³, soit près de quatre fois le volume des tunnels de base du Gothard. Pensons-y ! Reply
Bien vu et très bien dit ! Cela rejoint: https://www.entrelemanetjura.ch/BLOG_WP_351/du-photovoltaique-sur-le-toit/ du 6.11.2020, qui a été traduit en allemand. Calculs effectués, il faut en conclure que la stratégie énergétique 2050 de la Confédération suisse n’a pas la plus petite chance de réussir; elle va donc être vécue probablement comme un serrage de ceinture massif. Une échappatoire existe et est déjà utilisée abondamment: les importations – mais pour cela il faut conserver la bonne humeur des pays voisins, qui continueraient à supporter chez eux les usines électriques et laisseraient passer vers la Suisse des flots de gaz et de pétrole … sans aucune garantie ! Quelle pagaille ! Reply
bien vu et bien dit; pas le temps de lire les 12 pages, mais je le ferai; il faut virer ces guignols qui nous gouvernent : incompétents, ignorants, totalement inconscients, ils veulent à toute force appartenir au « camp du bien » pour complaire à leurs sots d’électeurs, abreuvés toute la journée par une presse mensongère via des écrans, qui ne fait pas son travail et ne respecte pas l’obligation de pluralité des opinions qui est inscrite dans les textes actuellement applicables. La faillite de l’Energiwende est totale, aggravée par la guerre russo-ukrainienne, mais çà ne fait rien on continue sans courage politique et avec un aveuglant orgueil alors que le virage à 180° est plus que nécessaire. Mais le nucléaire revient par raison et par nécessité et bientôt cette conjuration d’imbéciles sera obligée de manger son chapeau et d’avaler trois ou quatre pythons géants pour le dessert. J’attends ce grand jour avec délectation Reply