État des anomalies 
globales de température

Série de données mesurées indirectement par satellite par la NASA et interprétées mensuellement par l'Université d'Alabama à Huntsville et la Japanese Met Agency (JRA-55 Reanalysis).
L'avantage de séries mesurées par satellite est que les évaluations sont globales et que, en appliquant une méthode constante, les tendances sont comparables, sans questionnement de la qualité des mesures effectuées au sol et sur les mers.

Glace de mer arctique

À remarquer :

  • L'année 2023 s'avère la plus chaude de notre histoire.
    L'attribution au changement climatique anthropique des phénomènes météorologiques qui se déroulent au cours de cette année n'est pas correcte.
    Prétendre que c'est le cas parce que les calculs de scenarios anticipent une plus grande variabilité d'extrêmes dans le futur (2050-2100) est une interprétation facile car invérifiable.
  • Vitesses de réchauffement moyennes :
    Depuis 1979 (Diagramme A) : 1.35 °C/100a.
    Depuis 1998 (Diagramme A) : 1,22 °C/100a. 
    Depuis 1959 (Diagramme G) : 1,44 °C/100a.
    En 2022  (Diagramme H): léger refroidissement.
    En 2023 (Diagramme G) : 70 °C/100a !!! 
  • Après presque 8 années le phénomène du Niño s'est à nouveu mis en marche, suivant ceux de 1997 et 2015.
    La vitesse du réchauffement observé dès le début de 2023 est 52 fois plus rapide que la vitesse moyenne observée depuis 1959, alors qu'il y avait refroidissement au cours de l'année 2022.
    Rien d'autre que le Niño ne peut expliquer cela, c'est similaire aux précédents. Toute autre spéculation ne paraît pas utile.
  • Diagramme F : Index multivariable du Niño qui combine la pression au niveau de la mer (SLP), la température de surface de la mer (SST), les vents à la surface et le rayonnement infragouge émis dans le bassin du Pacifique tropical. Valeurs mensuelles et lissées sur 13 mois et 7 ans.
    L'ampleur du nouveau Niño reste encore inconnue, même si les températures semblent se stabiliser à un haut niveau.
  • Rappeons que les alternances Niño-Niña et les oscillations multi-décennales de la température à la surface des océans ne se déroulent pas au rythme du climat.
    Il s'agit encore de variations météorologiques qui compliquent le travail des climatologues.  
  • Au sein des périodes inter-Niños, il est difficile de détecter un réchauffement, bien que cela se passe à des niveaux différents de 0.1 - 0,2 ℃.
  • Si un réchauffement a bien lieu dans la troposphère, il est accompagné d'un refroidissement dans la stratosphère, qui cependant vient de faire un saut positif.  Voir le diagramme E.

Pour des détails, les demander à :  contact@mr-int.ch


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