Sémantique climatique

Pour les climato-crédules ou les activistes, n’importe quelle personne ne partageant pas leurs vues dogmatiques est considérée avec outrage, voire même avec haine. Je ne suis pas un ange, mais deux choses sont sures: ces gens-là ont perdu l’esprit, et je ne suis pas un criminel. Mais attention! étendu aux masses cet état pathologique peut mener au fascisme pur.

Les mots utilisés mènent à confusion ; si c’est involontaire c’est par paresse intellectuelle; mais s’il y a intention de blesser, alors c’est du pire populisme politique. Afin de mettre un peu d’ordre dans le débat, en espérant qu’il y en ait un un jour, je propose le schéma suivant pour catégoriser l’opinion des gens sur le climat, qu’ils aient ou non les connaissances nécessaires pour s’en forger une par eux-mêmes .



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Des définitions correspondantes peuvent être données (les donneurs de leçon sont priés de rester au chômage, l’exercice est déjà assez difficile comme ça):

Climato-crédule

Veut croire :

  • à tout ce qui est raconté sur le mauvais effet de l’homme sur le climat.
  • que le climat se laisse régler selon les désirs humains
  • que tous les maux de la terre sont dus au « dérèglement » climatique
  • qu’en réduisant immédiatement et massivement les émissions de gaz à effet de serre, un réchauffement climatique excessif sera évité.
  • que tout le monde doit y croire.

Climato-alarmiste

Mêmes croyances que les crédules.

Veut littéralement nous terroriser avec les dangers imminents du réchauffement climatique.

Attribue la culpabilité de ce réchauffement au monde développé.

Négationniste climatique

Nie le fait que le climat global de la terre soit en phase de réchauffement, quelle qu’en soit la cause.

Ou, acceptant qu’il y a réchauffement, en nie toute cause humaine.

Climato-sceptique

Met en question la théorie du réchauffement anthropique qui attribue aux activités humaines la cause prépondérante, voire même exclusive, du réchauffement climatique (RCA).

Climato-hérétique

Fait une interprétation différente de la posture officielle du GIEC sur les faits observés, sur la validité de la science alléguée, sur les phénomènes possibles, d’origine humaine et naturelle, contribuant aux changements climatiques, et sur l’efficacité des mesures exigées.

Je ne suis cependant pas certain que le débat s’établisse selon une telle logique, mais plutôt selon celle d’une confusion moralo-politique avec fond pseudo écolo-économique.


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