Les auteurs inventent une nouvelle forme tordue de syllogisme: Prémisse majeure: le climat des 2000 ans écoulés manque de cohérence spatio-temporelle Prémisse mineure: or, le climat du XXe siècle présente une forte cohérence spatio-temporelle Conclusion: donc, l’homme est responsable du climat du XXe siècle! Corollaire: donc, le CO2 est bien le coupable recherché du réchauffement climatique. Applaudissements pour nos universitaires bernois ! Reply
Merci pour cet article très… rafraîchissant ! Quand je suis tombé sur les titres rapportant la toute récente étude dont vous parlez, je me suis dit, tout comme vous l’autre jour, qu’on nous prenait vraiment pour des cons ! Et ça commence à bien faire. Les titres en question, tellement ils sont gros, m’ont convaincu de ne pas en lire une ligne de plus. La propagande, ça suffit ! Cela dit, vous semblez nier qu’il puisse y avoir des actes divins inexpliqués ou même inexplicables. Et pourquoi pas? Le problème n’est pas que l’homme ait un désir de croire, car il est constitué comme tel. Il croit nécessairement en quelque chose. C’est d’ailleurs ce qui le fait vivre, ce qui oriente tout son être et son activité même. Le problème est donc que justement l’homme – l’être humain – a une tendance un peu trop marquée à croire le mensonge; et c’est justement pour ça qu’il se détourne de Dieu, et même parfois de faits démontrés. Sa crédulité nous laisse souvent pantois, n’est-ce pas? Il se laisserait donc beaucoup moins berner s’il recherchait et avait une foi solide dans la vérité, en déployant, parallèlement, une sainte méfiance envers tout ce qui se raconte à l’échelle des grands médias. Reply
Loin de moi l’idée de réfuter les convictions spirituelles ou religieuses, je respecte tout autant les croyants, quelle que soit leur obédience, que les agnostiques et les incroyants. Pour autant, mon respect des personnes ne doit pas se comprendre comme une adhésion à leurs idées. Dans le cas qui concerne ce billet, c’est de science dont il s’agit et cela n’a rien de scientifique que d’attribuer automatiquement à une cause décrétée irréfutable des phénomènes dont l’élucidation n’a rien d’évident. Reply