Mes voisins ont élu. Personne ne sait vraiment à qui cela aura profité, sauf qu’un piège s’est refermé sur chacun.

Vote de rejet du parti gouvernemental, aussi étatiste que les autres, au premier tour.

Au second tour, vote du rejet d’une droite sans amitiés ni amis, et qui n’a rien d’une droite libérale.

Trois blocs de poids similaires en résultent, dont un monolithe et deux très hétéroclites.
Tous sont vaincus parce qu’ils sont incapables de gouverner par eux-mêmes.

Il ne suffit pas de recevoir beaucoup de voix, il faut qu’elles soient décisives pour être élu.
Mais il n’est pas certain qu’une élection à la proportionnelle eût donné un résultat bien différent.

Prochaine étape : apprentissage sur le tas pour la formation d’une coalition.
N’est-il pas urgent d’en finir avec les obsessions de l’urgence et de vaines visions ?

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