Extraire le CO2 de l’atmosphère est extrêmement énergivore. Si les procédés d’extraction validés en laboratoire étaient industrialisés ils nécessiteraient des quantités d’énergies colossales de l’ordre de plusieurs dizaines de % de l’énergie générée par la combustion de l’hydrocarbure fossile qui a produit ce CO2. Et bien entendu il serait absurde d’extraire ce CO2 autrement qu’avec des énergies renouvelables ou nucléaires. La nature est certainement plus efficace puisqu’elle absorbe le CO2 de l’atmosphère en le dissolvant dans les océans et en le transformant en carbonate de calcium insoluble par capture des ions Ca++ par les ions CO3– du CO2 dissous, un processus initié il y a des centaines de millions d’années et toujours à l’oeuvre de nos jours dont nous pouvons voir le résultat dans les empilements de sédiments calcaires qui forment nos montagnes et nos falaises et s’accumulent en épaisseurs de plusieurs centaines de mètres d’épaisseur au fond des océans. Reply
Le simple fait d’évoquer la présence de CO2 dans l’atmosphère comme néfaste devrait faire bondir tous les gens réfléchis qui savent que c’est au contraire une bénédiction. On a des preuves abondantes que l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère n’est que par hasard concomitante avec la montée des températures. Reply
J’ajouterai cependant que c’est l’augmentation de la température des océans qui accroit leur dégazage en CO2 Reply
Mais, du coup, compte tenu de votre expertise, que proposez vous pour réduire le taux de CO2 (et équivalents) dans l’atmosphère ? Reply
Si elle n’est pas simplement rhétorique ou polémique, cette question mérite une réponse circonstanciée. La question centrale est celle de l’urgence, avec son corollaire de la possible efficacité des mesures de correction ou d’adaptation. Tant que la science et les mathématiques climatiques ne sont pas capables de présenter une validation crédible de leurs évaluations, l’usage des modèles à des fins prospective s’assimile à un acte d’autorité fondé sur une croyance. C’est pourquoi le fameux consensus ne me suggère pas la confiance. D’autre part, en guise de « business as usual », le choix du scénario du pire ne mène qu’à une exagération de l’urgence. Réduire et, un jour, annuler les émissions de GES, est un but valable tant que cela n’entraîne pas une misère générale. Les exigences de financement pour des transitions énergétiques mal embauchées sont injustifiables. Jamais l’humanité ne s’est donné des buts irréalisables sans créer plus de crises que les résoudre. Les implications politiques sont effrayantes. Donc il faut avancer sans péjorer ce que l’on a acquit ni bloquer la croissance, surtout pour les moins nantis dans le Monde. Et aussi, au contraire de ce qui est déclaré de manière péremptoire, c’est l’adaptation à un climat différent (+3 degrés ?) qui doit être la stratégie phare. Même si la réduction des émissions et la capture et séquestration du carbone étaient bien en marche (on en est très loin), l’adaptation n’est même pas un choix, c’est une nécessité. Reply
Nature, une revue de référence; oui, cela était exact dans le passé, comme le Lancet, BMJ et un quotidien comme Le Monde qui se dit toujours de référence mais qui a perdu son âme au fil du temps et même son honneur, mais, il faut bien vivre et s’adapter à l’air du temps et particulièrement aujourd’hui avec une répression de plus en plus féroce à l’égard de ceux qui osent ne pas être d’accord avec la pensée officielle. Nature appartient aujourd’hui à Springer Nature qui est le plus gros éditeur mondial dans tous les domaines et les revues médicales à Elsevier, énorme lui aussi; il y a longtemps que Horton, le rédac chef du Lancet, a déclaré que la moitié des études publiées par le Lancet, voire plus, sont biaisées, fausses, bidonnées pour diverses raisons, dont la corruption mais ce n’est pas la seule; idem pour le BMJ dont plusieurs rédac chefs ont démissionné en déclarant publiquement la même chose que Horton; lui il est toujours là; donc, je suis bien incapable de décrypter le nouvel article paru dans la revue de référence (sic), et nullement envie de consacrer du temps à cela, mais s’opposer à la pensée unique ou remettre en cause la certitude du réchauffement anthropique, ce n’est pas bon pour le business, alors…. Reply
La consommation d’énergie en particulier, ainsi que la consommation humaine en général ne cesse d’augmenter ! Et cela a un rythme quasi équivalent à celle du volume d’humains. Ainsi, la surpopulation humaine est consubstantielle de la consommation d’énergie en particulier et de toute autre consommation en générale . Reply
C’est une excellente critique. Je la condivise totalement. Le problème du changement climatique ne peut pas être résolu par la panique. Reply