Le syndrome de la redistribution n’est répandu que dans les gauches, surtout la française que l’on peut qualifier de suppôt d’une jalousie institutionnelle. L’altermondialisme a plutôt un souci de revanche, contre les horreurs de la colonisation et contre le succès des états fondés sur le droit. Si l’on considère les « compensations » considérées à Paris, 100 milliards US$ par an à transférer du Nord au Sud, il ne s’agit que de 0,15% du PIB mondial, donc une sorte de pitance. Par dessus-le marché, les expérience des aides au développement montrent qu’une grande part des sommes allouées ne quittent pas les pays donateurs, mais y restent pour y acheter des fournitures et payer les salaires et voyages des fonctionnaires des agences au développement ou des ONG qui y sont associées. Et la part qui arrive dans les pays cibles sera en grande partie noyée dans le fatras de leur non-droit et d’une corruption trop souvent généralisée. Dans ce sens, Paris perpétue aussi l’inanité du concept d’aide au développement unilatéralement décidée par les donneurs. Reply
Bonjour Michel, Le pourquoi de cette gigantesque escroquerie me turlupine depuis longtemps. Je pense qu’il serait intéressant de chercher dans la « redistribution » voulue et assumée des richesses occidentales vers les pays émergents de la part de l’ONU et autres ‘machins’… Reply