Les urnes ont parlé

Le résultat des élections françaises, mettant en selle le nouveau président pour cinq ans, est remarquable par plusieurs aspects :

  • Les électeurs ont réussi à mettre au pouvoir une grande coalition, ce que le monde politique parisien, nombriliste et doctrinaire a toujours voulu empêcher.
  • Les commentateurs n’y comprennent toujours rien car leurs schémas parisiens, nombrilistes et doctrinaires ne fonctionnent plus.
  • Les perdant des extrêmes sont de vrais mauvais perdants ; eux aussi n’y comprennent rien, mais en sus ils démontrent leur haine de toute décision démocratique n’abondant pas dans leur sens. Promettre un troisième tour de révolte des rues en est la preuve.
  • La très forte abstention est un signe de maturité démocratique : lorsque les choses semblent évoluer dans le bon sens il n’y a pas besoin de se mobiliser. C’est l’habitude des mauvais perdants de prétendre que le résultat n’est pas légitime, s’arrogeant la légitimité de s’approprier la majorité silencieuse.

Rappelons néanmoins que toute coalition ne dure qu’un temps et que le pouvoir s’use sitôt que l’on s’en sert. À voir maintenant jusqu’où ils pourront marcher et quelles étapes pourront être franchies.
Et si la politique française devenait aussi ennuyeuse que l’helvétique ? C’est tout ce qu’on peut lui souhaiter.

 


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