Les réchauffistes sont un peu ennuyés, les sceptiques et autres négationnistes se réjouissent : la température de la surface de la Terre ne croît plus depuis environ 17 ans. Les premiers se mettent alors à parler d’une pause alors que les seconds utilisent ce fait pour invalider le réchauffement et sa cause anthropique.
Les deux ont de bonnes raisons de réagir comme ils le font.
Mais les deux ont aussi tort.
Il ne suffit pas que la température monte ou non pour que des variations climatiques soient en route ou non. Depuis que l’on dispose de mesures assez fiables l’évolution de la température a fait des vagues, et on sait que les vagues montent et descendent même quand la marée monte (et même aussi quand la marée descend). Si l’on utilise des variations à haute fréquence pour juger de celles à plus long terme on commet une erreur grossière, celle sur laquelle surfent ces sceptiques impatients.
Pour les réchauffistes parler de pause signifie qu’ils n’ont aucune explication causale à en donner. Sinon ils la donneraient. Pourquoi cela ? Parce que leurs affirmations oratoires reposent sur des modèles et que ceux-ci sont effectivement invalidés par les observations réelles. Tous les modèles, sauf un, qui sont discutés dans le dernier rapport du GIEC surestiment grossièrement la température qu’il devrait faire aujourd’hui ; la réalité ne correspond pas à la théorie, il doit donc y avoir quelque chose qui ne fonctionne pas avec les modèles, et les prédictions qui en découlent ne peuvent donc pas être crédibles. Ou alors cette salope de nature n’obéit pas aux modèles théoriques, ce qui devient vraiment scandaleux !
Depuis trente ans les modèles ont été construits pour mettre en valeur le rôle du CO2 dans l’atmosphère, donc pour incriminer l’industrie humaine dévoreuse de carburants fossiles. Aucun chercheur n’obtiendrait d’ailleurs des crédits s’il proposait un projet consistant à disculper le CO2. Or on sait que d’autres causes existent car de fortes variations climatiques se sont manifestées dans le passé avant que charbon, pétrole et gaz n’aient été exploités. Et aussi à l’aide de simples, mais valides, calculs de bilan thermique et de forçage radiatif il ressort que la part du CO2 dans le réchauffement actuel n’est au plus que 30% du total. Ne faisons pas de reproche au GIEC car il n’a pas été mandaté pour être une société scientifique mais pour être un juge instruisant uniquement à charge contre les gaz dits à effet dit de serre, et il remplit parfaitement son mandat : depuis 1988, date de sa création sa position sur la sensibilité du climat au CO2 n’a pas changé d’un iota, malgré les questions restant sans réponses et l’invalidation des modèles depuis bientôt deux décennies.
C’est à nous, simples quidam, de poser les questions qui dérangent et d’interpeller les décideurs : combien de temps allez-vous encore suivre ce dogme sectaire ? Quand déciderez-vous de cesser de taxer le carbone ? Quand donc les populations concernées pourront, par elles-mêmes et sans gourous imposés, définir leurs priorités pour leur développement ?
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