Que ce soit par l’intermédiaire du téléjournal de la TV suisse romande[1] ou dans l’Economist[2] une nouvelle vague de communication du GIEC[3] est mise en route avant même que le rapport annoncé ne soit publié. Voyez le factotum médiatique : il n’a pas encore lu la bible mais c’est déjà évangile pour lui ; le doigt sur le bord du pantalon il a pris ses ordre et les exécute, allez me dire pourquoi ! Et le gourou de service – vieux beau pareil à un ascète brahmanique – ne manque pas de se poser en sage ultime, dont toute critique sera un blasphème raciste.
Ces annonces de catastrophes inéluctables ne se basent sur aucun fait nouveau, Elles sont mensongères car :
Le seul point factuel que l’on ne peut contester est que les émissions de gaz carbonique ne cessent d’augmenter. Sa concentration dans l’atmosphère était à environ 280 ppm avant l’ère industrielle et on en est à 400 ppm aujourd’hui. Lorsque toutes les réserves connues[4] de carburant fossiles seront brulées on en arrivera à 900-1000 ppm. La dispute est de savoir si le réchauffement que cela peut produire aura des effets catastrophiques, ou simplement des effets modérés auxquels l’humanité s’adaptera de manière raisonnable, en prenant son temps, sans panique. Les activistes climatiques refusent ce débat et désignent d’emblée le sceptique, celui qui doute et se pose des questions, ou l’hérétique, celui qui interprète les faits de manière différente, comme d’irresponsables et dangereux négationnistes.
Le GIEC se mêle maintenant moins de climat car il y a perdu sa crédibilité. Il se pose en expert pour la santé, l’économie, l’agriculture, et même les conflits armés. Il s’attribue des compétences qu’il n’a pas, des mandats que personne ne lui a confiés et il se pose en dictateur de la pensée, unique bien sûr.
Ce sont des fascistes, bien dirigés par des ONG militantes et suivis par des épigones effrayés.
Ces méthodes sont bien connues : un petit cercle de clercs et d’activistes impose sa vision des choses aux masses qui, si elles ne se soumettent pas ou si elles dévient, devront être soumises par la contrainte. Le dissident est un criminel, non pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il pense. Celui qui ne marche pas au pas avec le mouvement est un ennemi à abattre. Tous les dirigeants politiques l’ont bien compris, eux qui n’ont que la « transition énergétique » à la bouche et dont aucun n’ose dire qu’il ou elle préfèrerait qu’on ne s’engage pas dans une telle aventure insensée. Ils sont effrayés par la menace de mort politique en cas d’apostasie.
La désinformation[5] est telle que les professionnels de la communication se chargent eux-mêmes d’une mission évangélique, celle d’exiger des changements hic et nunc, et d’invectiver et bannir ceux qui ne sont pas d’accord.
Quand nous réveillerons-nous d’un tel cauchemar ?
[1] Téléjournal 19h30 du 31 mars : http://www.rts.ch/g/O4aV
[2] http://www.economist.com/node/21599912
[3] Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, une institution de l’ONU.
[4] Mais les estimations de réserves (charbon, pétrole, gaz) se sont jusqu’ici avérées systématiquement pessimistes, on en trouve constamment de nouvelles dont l’extraction devient de plus en plus couteuse.
[5] Car désinformation il y a, scandaleuse. Comment expliquer qu’une campagne de telle envergure se mette en marche alors que rien de nouveau ne se passe ? En son temps le Komintern ne faisait pas mieux.
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire *
Nom *
E-mail *
Site web
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
Oui, ajoutez-moi à votre liste de diffusion.
Laisser un commentaire
Δ
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.