« S’ILS N’ONT PAS DE PAIN, QU’ILS MANGENT DE LA BRIOCHE » MARIE-ANTOINETTE, 1789. Une foule mécontente et affamée marche sur Versailles : Confrontée à la souffrance des malheureux, la reine de France aurait suggéré cette proposition choquante. Reply
Diese Betrachtung gilt für viele im Norden (oder Westen) – ich würde sie nicht so stark an Bilon Musgate « aufhängen », weil diese einen Touch von Neidökonomie durchschimmern lässt. Bilon Musgate ist aber in der Tat durch philanthropische Taten reich geworden beziehungsweise durch egoistische Taten mit philanthropischer Wirkung – ganz im Sinne von Adam Smith. Reply
Magnifique billet une fois de plus. Concernant les plus aisés de la classe moyenne, celles et ceux qui frisent avec la véritable richesse matérielle j’avais lu un article sur ce qu’on appelle “les croyances de luxe”. Pour résumer R. Henderson, qui a inventé le terme de « croyances de luxe », les définit comme « des idées et des opinions qui confèrent un statut aux riches à très peu de frais, tout en faisant des ravages sur les classes inférieures ». Pour lui, il s’agissait d’une mise à jour de la théorie centenaire relative à « la consommation ostentatoire » proposée par le sociologue Thorstein Veblen. Veblen dépeint ironiquement une « classe de loisirs », superficielle et matérialiste obsédée par les vêtements, les voitures, les biens de consommation, et la montée dans l’échelle sociale. Mais aujourd’hui, selon Henderson, « parce que les biens matériels envoient un signal totalement bruité de la position sociale et des ressources économiques de l’individu, les riches ont découplé le statut social des biens et l’ont rattaché aux croyances ». Cette analyse pertinente à mon sens s’applique d’autant plus efficacement à des sociétés opulentes. Du fait de la croissance économique rapide des quatre-vingts dernières années, et suite au succès de l’économie moderne de marché, les biens matériels sont devenus relativement moins chers et une plus grande richesse a été accordée à une masse très large de la population. Par conséquent, l’affichage d’une attitude vertueuse et les croyances de luxe se sont mises à dominer le comportement de l’élite, renvoyant la consommation accrue de biens et de services à un rôle moindre, voire à une dépréciation ou un vice – l’appel à la fameuse « décroissance », la ridicule « sobriété », ou encore le « véganisme ». La valeur morale d’une personne aujourd’hui se rattache donc à ses croyances de luxe, dont la « lutte contre le changement climatique » couronne cette attitude quasi-religieuse. Alors que les riches peuvent conduire leurs Tesla parfaitement « propres », les gens ordinaires doivent s’efforcer au vélo et à la marche à pieds, ou s’entasser dans les transports en commun, dans ce nouveau monde promis comme étant le plus vertueux de tous les mondes possibles. Encore merci ! Reply