Étude de cas de racket : le photovoltaïque

Des vérités peuvent se trouver sur swissénergie, site internet de propagande officielle de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN). Pour autant il faut bien les chercher. Ainsi un cas est présenté d’une installation photovoltaïque (PV) d’assez grande taille (554 m2) sur le toit d’une boulangerie industrielle. Une autre possibilité est de faire usage d’un « calculateur solaire » avec lequel une installation privée peut être évaluée.

Une lecture bien sûr critique de ma part me permet de confirmer l’idée que ce secteur industriel est une bande organisant un racket béni par la Berne fédérale.

Le seul qui n’est pas volé est le soleil qui continue de luire sans savoir ce que l’on fait de ses rayons. C’est un des rares participants à cette mafia qui agisse bénévolement.

Résultat des courses

Sur la durée de la rétribution à prix coûtant, les citoyens, les consommateurs et les contribuables de notre pays font un cadeau de 296’606 Fr à une coopérative exploitant une installation PV qui aura coûté 172’000 Fr à construire et dont les frais totaux d’exploitation auront été de 290’200 Fr. Il est donc vrai que pour cet exploitant, le courant solaire est gratuit, mais est-ce juste ?

Pour une maison individuelle dans un canton moins généreux, l’heureux propriétaire qui dépense 14’400 Fr, recevra un cadeau des autres habitants de ce pays de 6000 Fr pour que le prix de revient de sa production de 18 cts/kWh (centimes par kWh) soit à peu près équivalent à celui que facture son distributeur local (mais de 27 cts/kWh si les cadeaux ne sont pas donnés). Le consommateur paye donc 2.3 cts par chaque kWh qui lui est facturé pour que le propriétaire producteur puisse économiser 9 cts, soit quatre fois plus.

Reconnaissons que ces coûts ont baissé, ce qui est avant tout dû à la localisation chinoise de la production des panneaux, le toujours surfait Swiss finish ayant dû jeter l’éponge.

Si l’investissement se faisait à Bâle, ville riche et pastèque, il gagnerait encore plus car le tarif de reprise dicté par la politique locale est de 23 cts/kWh (les factures des cocus sont grevées d’autant), à Genève ce sont 12 cts/kWh.

Rappelons que selon la loi cette reprise des productions par le réseau est obligatoire ; la rétribution prendra fin en 2022 mais l’obligation de reprise continuera. Les candidats au parasitisme doivent donc être agiles.

Voilà donc des chiffres, décoiffant mais pas nouveaux, qui ont le mérite de venir du propagandiste, donc « irréfutables » et utiles à retenir pour toute discussion contradictoire.

Les calculs simples ne sont pas à la portée de tout le monde, mais les parasites savent se nourrir sur la grosse bête que nous sommes.

Ci-après le lecteur qui se veut attentif peut trouver et télécharger des détails supplémentaires.


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