Climat : ne pas se laisser trahir par les clercs

Ça y est ! le traité de Paris sur le climat, mis sur les fonts baptismaux lors de la grand-messe de la COP21, a maintenant été signé par les représentants de 165 états, en grande pompe comme le sait l’organiser la grande République monarchique voisine.

Depuis cette conférence les médias s’essoufflent à maintenir la flamme en soulignant chaque période qui pourrait paraître plus chaude qu’avant, aidés en cela par le Niño, phénomène beaucoup décrit mais vastement incompris de variations météorologiques ayant lieu dans l’océan Pacifique avec des répercussions globales. Ce n’est bien sûr pas nouveau mais cette fois ils disent qu’on leur a dit que ce n’est plus de la météo mais que c’est une preuve de plus que le climat s’emballe.

Pour entrer en vigueur il faut encore que ce traité soit ratifié. Et j’ose espérer que ça n’ira pas comme une lettre à la poste.  Il est presque certain que les USA ne ratifieront pas, même avec la rentière Clinton à sa tête car le Congrès sera contre elle. La Suisse, encore plus que tous les autres pays, n’a rien à retirer de cet accord et beaucoup à perdre.

Tout d’abord il ne permettra pas de re-régler un climat qui ne peut l’être, et surtout pas en jouant sur un paramètre si peu contributif que les gaz dits à effet de serre, malgré les mensonges délibérés de clercs de la science, autrement appelés experts, d’intellos de la communication et de quelques pipelets hollywoodiens aussi doués pour l’écologie que Rambo l’est en stratégie militaire.

La Suisse n’a rien à contribuer à ce problème qui n’en n’est pas un, ni donc à sa solution. D’ailleurs, avec le 21ème produit intérieur brut (PIB) du Monde (0,9% du total) elle n’est qu’au 67ème rang des émetteurs de CO2 (0.11% du total, avec le Chili en queue des pays de l’OCDE), par tête d’habitant elle est au 77ème rang, et même 184ème pour le carbone consommé pour créer un dollar de PIB. Son efficacité énergétique est donc plus qu’exemplaire et qu’on ne me raconte pas la ritournelle culpabiliste que nous profiterions de saletés qui se font ailleurs et que nous importons après blanchiment. Et qu’on ne me dise pas qu’il s’agit d’exprimer un symbole de solidarité planétaire, c’est grotesque. Jouer du pipeau ne fait pas de symphonie.

Et puis ça coutera très cher car le seul succès de la COP21 a été celui des pays en développement qui recevrons une manne pour ne rien faire, 100 milliards de dollars par année, simplement pour que les riches s’achètent une bien improbable indulgence. À part ça, le climat … sera ce qu’il sera.

En retour la Suisse ne recevra rien, nix, zip, niente, nada. Mais elle se fera dire par les commissaires de l’organe de contrôle onusien ce qu’elle doit faire, comment compter ses billes et quelles sont les bonnes et mauvaises priorités dans le fourre-tout climatique. Un joli début, bien troyen, de « Global Governance » avec relents totalitaires qui promettent bien des malheurs aux générations futures.

Je n’ai toujours pas compris pourquoi le Conseil fédéral s’est engagés dans cette affaire. Il aura trop bien voulu être mal conseillé. Mais il faut maintenant se retirer d’un tel accord, dommageable pour notre pays. Il s’agit d’un traité international qui doit être soumis au vote référendaire (art 141 al 1 let d ch 3 Cst). Enfin un débat devra avoir lieu.

L’arrogance rare des apôtres de la causa climatica est incompréhensible. Ils ne se rendent même pas compte que ce qu’ils nous revendent comme de la science n’est que croyance, dogme et spéculations hasardeuses. Ils trahissent l’intelligence et le bon sens au nom d’une cause dont l’énorme majorité d’entre eux n’est même pas capable d’en saisir les dimensions.


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