Fusil et épaule, ça change

Au lieu de se joindre à la meute et de continuer d’asséner des exigences de sauvetage de la planète Mme Isabelle Chevalley, Conseillère nationale vert libérale, déplace le débat car elle trouve peu intéressant de se préoccuper de l’impact de l’activité humaine sur le climat. Pour elle il y a des raisons économiques et de santé publique pour décarboner.

Voici ce qu’elle écrit dans Le Temps :

Elle sera peut-être étonnée de savoir que je suis assez d’accord. Aussi ça me rassure qu’elle n’en fasse pas un sujet d’émotion ou de morale.

L’urgence, la mobilisation des esprits, la nécessité de « changer le logiciel de nos sociétés », le besoin de grand messe (COP21) et d’une gouvernance mondiale ne sont donc pas si évidents.

Mais, car il y a un mais : il n’y a pas le feu !

Faire cela à coup de subventions, de taxes spéciales et de programmes urgents et peu réfléchis ne serait pas durable, mot si cher à ses partisans.

Je lui ferai aussi remarquer que le but primordial de la monstrueuse transition énergétique proposée pour la Suisse par le Conseil fédéral est de sortir du nucléaire, intention bien discutable mais en tous cas pas orientée vers moins de dépendance des carburants fossiles ; ladite SE2050 est avant tout « carbon-neutral ».


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