Publication dans Le Temps: autre réplique

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Une nouvelle réplique a paru le 28 octobre venant de Martin Beniston, professeur à l’Université de Genève, spécialiste en sujets liés au climat, C3i (Climatic Change and Climate Impacts Research).

Encore un qui sait beaucoup plus de chose que moi sur le sujet mais qui ne sait pas lire. Il prétend que mon ton est insultant pour la science et les scientifiques alors que je reconnais comme établis les phénomènes sous-jacents à l’influence potentielle des gaz absorbant des rayons électromagnétiques dans l’infrarouge.

Ce que cet expert ne veut pas admettre est que la modélisation à laquelle certains de ses collègues se livrent n’est pas de la science, mais de la spéculation, basée non sur des quantités avérées mais sur des paramètres et scénarios qui paraissent convenables à ceux qui les mettent en place. ET IL N’Y A RIEN DE MAL À ÇA ! … tant qu’on en est conscient.

Ce qui est plus difficile à admettre c’est que lorsque ces modèles n’intègrent que l’influence anthropique (=issue de l’activité humaine) comme variable critique. Par  exemple, pour n’en citer qu’un (et qu’on n’essaie pas  de me dire que je l’ai mal choisi) : quid des interactions entre vent solaire, champ magnétique terrestre et formation de nuages, dont la couverture est tellement importante dans l’établissement des températures de l’atmosphère ? On ne peut pas en tenir compte car les mécanismes impliqués ne sont pas bien compris ni surtout pas quantifiés. Et tout ça est un problème de quantité, de dimensions, de taille. Alors on est contraint de continuer à faire des simulations avec des modèles incomplets. ET IL N’Y A TOUJOURS RIEN DE MAL À ÇA ! … tant qu’on le reconnaît.

D’autre part une erreur grossière est intégrée depuis plus de trente ans dans le calcul de la sensibilité de la température au doublement de la concentration des gaz dits à effet dit de serre (cliquer ici). L’exagération est donc dogmatiquement programmée. La personne impliquée, collègue bernois du Prof. Beniston et candidat heureusement malheureux à la présidence du GIEC, n’a jamais daigné réfuter ma critique; qui se moque de qui ?

Il n’est donc pas étonnant que ces modèles divaguent, et grave comme on le voit à la figure 9.8 du dernier rapport du GIEC, ce qui est joliment résumé dans ce diagramme-ci:

CMIP5-90-models-global-Tsfc-vs-obs-thru-2013

Faudrait-il donc admettre que les extrapolations pour le futur, basés sur des scénarios plus ou moins improbables, seront correctes ? Pourquoi sont elles systématiquement exagérées ? Pourquoi en dérive-t-on un catastrophisme dont nous serions la quasi exclusive cause ?

Tout ça n’a rien de scientifique, qu’on se le dise !

Et puis encore ce professeur utilise l’argument d’autorité, tellement idiot et facile.
Le Temps m’a présenté comme consultant, ce qui est court mais pas faux. Et le professeur d’inférer que je n’ai ni connaissances ni compétences puisqu’il ne sait pas qui je suis. C’est là une attitude prétentieuse, à l’inverse de ce que l’on devrait attendre d’un vrai scientifique. Aurais-je pour autant raison de douter de ses compétences ? certainement non. Mais il ferait mieux d’argumenter sur les points controversés plutôt que d’invectiver.

Cela confirme le sujet de mon article: gardien de la doctrine de la foi climato-anthropique il me traite comme un méprisable hérétique, ce que je revendique.


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