Texte en français ici en-dessous
In unserem Land mit fünf Landessprachen, darunter drei offiziellen, darf das Lernen von Fremdsprachen weder mit pädagogischen noch mit globalen demographischen Kriterien entschieden werden. Wenn das der Fall wäre, dann sollte entweder kein Sprachunterricht notwendig sein, oder man sollte alles aufs Chinesisch wetten.
Es ist Tradition, dass die Schüler in allen Kantonen (Bildung ist einer der wenigen Kompetenzen, die noch den Kantonen gehören) zumindest eine weitere Landessprache mit Priorität lernen. Dieses ungeschriebene Prinzip wird jetzt gefährlich untergraben; zuerst entschied der Kanton Zürich, den Vorrang dem Englisch zu geben; und dann folgten andere alemannische Kantone Französisch als „dritt-ein halbe“ Fremdsprache nach Schwyzerdütsch, Deutsch und Englisch zu verbannen. Die Kenntnis der Optimierungskompetenz aller Studierenden der Welt lässt voraussagen, dass die Sprachbarriere von einer leichten Behinderung zu einem unheilbaren Gebrechen unserer deutschsprachigen Mitbürger werden wird. Es soll erinnert werden, dass trotz eines natürlichen wenig geneigten Gefälles zu deutscher Sprache die Welschkantone überhaupt keinen ähnlichen Weg gegangen sind.
Warum ist es notwendig, dass die nationalen Sprachen mit Priorität unterrichtet werden?
Weil wir in der Lage sein wollen, unser kulturelles, soziales und politisches Leben gemeinsam gestalten zu können, nicht durch dazwischenliegende Intellektuelle, Experten und andere selbsternannten Eliten, sei es in Bern oder einen Tag in Brüssel. Wenn wir die Sprache des Anderen nicht gut meistern, sind wir nicht in der Lage zu fühlen, wie er oder sie denkt, seine Motivationen und Grundsätze zu verstehen, und Sympathie jenseits der Plattitüden zu entwickeln. Wenn jeder eine Drittsprache verwendet, Englisch, dann drückt sich keiner fliessend aus, und jeder versteht nur die Vereinfachungen des Anderen. Das ist der Kern der Herausforderung für Verständnis und nationalen Zusammenhalt. Es ist nicht eine Frage des Respekts oder Barmherzigkeit gegenüber Minderheiten; es braucht ein klares Bekenntnis, unser Land am Leben zu halten.
Utilitarismus sagt diesen opportunistischen Alemannischen, dass Englisch die Priorität haben sollte. Wenn allein Nützlichkeit zählte, dann sollten sie im Auge halten, dass mit dem internationalen Pidgin-Englisch, auch Globish genannt, die meisten Situationen im Alltag und auch im Beruf beherrscht werden können, und zwar nach kurzem Erlernen der Vulgata. Zwei Schuljahre um die 16 Jahre genügen.
Wenn sie die Verwendung von Französisch oder Italienisch als unnötig betrachten, sollen sie es offen sagen, die Konsequenzen ziehen, und diese Sprachen aus dem Schulprogramm beseitigen. Das wird den Studierenden mehr Zeit geben, um mit anderem Unfug indoktriniert zu werden. Die Demontage des Bunds wir dann nur ein paar Generationen dauern.
Aber wenn der Wille zur gemeinsamen Entwicklung mehr zählt als pädagogische Bequemlichkeit oder demagogische Vorlieben, dann muss man entschlossen sein, und mindestens eine, wenn nicht zwei Landessprachen als prioritär im Unterrichtsprogramm setzen. Sie sind zwar schwer zu lernen, um das Niveau eines guten Verständnisses zu erreichen; deshalb sind wahre Anstrengungen notwendig.
Dans notre pays où cinq langues sont nationales, et dont trois sont officielles, l’apprentissage des langues ne se décide pas sur des critères de pédagogie ou de démographie mondiale. Si c’était le cas il faudrait alors ou bien renoncer à enseigner les langues ou tout miser sur le chinois.
Il est de longue tradition que les élèves de chaque canton (l’instruction publique est une des rares compétences qui restent aux cantons) apprennent au moins et en priorité une autre langue nationale. Ce principe non écrit est maintenant dangereusement battu en brèche ; d’abord ce fut le canton de Zurich qui décida de donner priorité à l’anglais et qui fut suivi par d’autres reléguant ainsi le français comme troisième langue et demie, après le schwyzerdütsch, l’allemand, et l’anglais. Connaissant la capacité d’optimisation des efforts de tous les élèves de la terre, on peut prédire que la barrière de la langue va devenir non plus un léger handicap mais une infirmité incurable de nos concitoyens alémaniques. Rappelons que malgré une inclinaison naturelle peu penchée vers l’allemand, les cantons de la Suisse romande n’ont surtout pas pris un chemin pareil.
Pourquoi faut-il que les langues nationales soient enseignées en priorité ?
Parce nous voulons organiser notre vie culturelle, sociale et politique, entre nous et non par l’intermédiaire des seuls clercs, experts et autre élites auto‑nommées à Berne ou un jour à Bruxelles. Si l’on ne pratique pas suffisamment bien la langue de l’autre on n’est pas capable de sentir comme il ou elle pense, de comprendre ses motivations et références, et de sympathiser au‑delà des banalités. Si chacun pratique une langue tierce, l’anglais, alors aucun ne s’exprime aisément et ne comprend que les simplismes exprimés par l’autre. C’est là le cœur du défi de compréhension et de cohésion nationale. Ce n’est pas une question de respect ou de miséricorde envers des minorités, il y faut une volonté claire de garder notre pays en vie.
L’utilitarisme dicte à ces alémaniques opportunistes que l’anglais devrait avoir la priorité. S’ils ont tant l’utilité en tête ils devraient considérer que le sabir international, globish ou pidgin English, suffit pour se débrouiller dans la plupart des situations de la vie courante, et même professionnelle, après un apprentissage succinct de cette vulgate. Deux années scolaires autour des 16 ans y suffisent.
S’ils considèrent inutile l’usage du français ou de l’italien, alors qu’ils le disent franchement, en tirent les conséquences et suppriment ces langues du programme scolaire ce qui donnerait aux élèves plus de temps pour se faire endoctriner d’autres sottises. Le démantèlement de la Confédération ne prendra ensuite que quelques générations.
Mais si la volonté de se développer ensemble prime sur les facilités pédagogiques et les préférences démagogiques, alors il faut se décider à inclure en priorité dans les programmes scolaires au moins une sinon deux autres langues nationales. Elles sont difficiles d’apprentissage pour atteindre le niveau nécessaire à une bonne compréhension mutuelle, c’est bien pourquoi il faut faire de vrais efforts.
Michel de Rougemont, le 21 novembre 2014
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