Rien ne sert de comptabiliser en détail les émissions de gaz carbonique (CO2) de chaque individu, ou même de chaque pays. Elles ne diminueront qu’au fur et à mesure que les consommations de carburants fossiles seront remplacées ou réduites, ce qui doit se réaliser par un changement conséquent de l’offre énergétique. Et ce n’est pas demain la veille du Grand Soir du net-zéro-carbone puisque les émissions globales ne cessent d’augmenter afin de satisfaire les besoins de chacune et chacun. Aucun panneau solaire, aucune éolienne, aucune batterie électrique ne peut être construit sans l’apport d’énergies d’origine fossile. La dépendance est à 88%. Se donner bonne conscience en se payant du décarboné n’a pas de sens car le jeu global reste à somme nulle.
Après avoir publié il y a six ans un article à propos du destin du carbone dans l’environnement global, la mise à jour présentée ci-dessous ne montre pas de changements fondamentaux. Ce sont tout au plus les interprétations et extrapolations faites par les experts qui sont modifiées de rapport en rapport.
Rappelons succinctement ici qu’en matière de climat, les dix questions suivantes restent en suspens (unsettled) :
Il ne s’agit pas de jouer les savants en lieu et place des représentants officiels du GIEC ou des chercheurs en climatologie. Simplement, un observateur quelque peu attentif ne peut pas se contenter du narratif climatique qui lui est servi jusqu’à plus soif.
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