La neutralité carbone, c’est comme l’amour du prochain que nous enseigne la religion chrétienne: on peut en parler longtemps, la réalisation avance à très petits pas (si elle avance), mais l’humanité ne serait pas mieux lotie si elle abandonnait officiellement l’objectif sous prétexte qu’il est encore loin. Ou quelle est l’alternative? Pour les intéressés: https://vaclavsmil.com/wp-content/uploads/2024/10/dossier2-smil.pdf Reply
Merci pour la référence à une série d’articles de Vaclav Smil. C’est une voix de la raison que peu sont disposés à entendre et comprendre dans un « camp du bien climato-écologiste » qui ne souffre aucune opposition et traite tout critique de faiseur de doute ou de négationniste. Lorsque un général s’aperçoit que sa stratégie ne le mène pas à la victoire, il ne doit ni s’obstiner ni réviser seulement cette stratégie. Ce sont les buts de sa guerre qu’il doit remettre en question. L’alternative est claire: s’obstiner dans un net zéro en 2050 qui d’illusoire devient clairement mensonger. Ce sont les politiques climatiques actuelles des États signataires de l’accord de Paris. ou promouvoir une décroissance hic et nunc. s’adapter au changement climatique au fur et à mesure qu’il se manifeste. L’anticiper, mais pas trop car ce serait contreproductif. Reply