Synthèse critique de la politique énergétique suisse

Tourner et retourner les mêmes questions ne les fait pas avancer en direction d’une solution. Pourtant les caciques de la capitale fédérale ne veulent pas renoncer à nous conduire sur le brillant chemin d’une transition énergétique qui devrait être de grande ampleur et urgente.

Il est donc encore plus important et urgent de s’opposer à de tels projets.

Les échéances prochaines sont les suivantes :

  • Le vote sur l’initiative pour l’économie verte
    (https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2015/8729.pdf), à refuser le 25 septembre prochain.
    (le Conseil fédéral et les deux Conseils sont heureusement contre, mais à mon avis pour de mauvaises raisons).
  • Le vote sur l’arrêt du nucléaire
    (Arrêté du 18 mars 2016 : L’Assemblée fédérale recommande au peuple et aux cantons de rejeter l’initiative. https://www.admin.ch/opc/fr/federal-gazette/2016/1765.pdf) .
    Date du vote : 27 novembre 2016.
    À rejeter au nom de la santé mentale collective.
  • Un référendum à lancer après les délibérations et l’acceptation par le parlement des modifications de la Loi sur l’énergie (LEne).
    Il faudra a) obtenir les 50 000 signatures valables en 100 jours, puis b) obtenir le suffrage des citoyens suisses. Ce n’est pas donné !
    Rappelons néanmoins que même si tout va bien on retombera sur la LEne de 1998 actuellement en vigueur qui elle aussi n’a rien de satisfaisant car elle

    • ancre dans les croyances qu’il existe des énergies renouvelables et d’autre qui ne le sont pas ;
    • entérine déjà la rétribution à prix coûtant et autres régimes de corruption subventions pour lesdites renouvelables ;
    • laisse croire que l’énergie peut être marquée selon son mode de collecte (impossibilité physique, mais apparemment pas bureaucratique) ;
    • est un monstre de planification et règlements de détails.
  • Le refus de la ratification de l’accord de Paris sur le climat.
    Sur la base d’un vaste et long mensonge il faudrait croire l’ineptie que l’Homme est responsable du climat et qu’il se doit de le « régler » sans même qu’on sache ce qu’est un bon climat. C’est devenu une religion dont je ne suis pas le dernier hérétique.
    La date de la délibération parlementaire à ce sujet est encore inconnue.
    Mais si le Parlement l’accepte, par populisme et ignorance du sujet, ce que je crains, je ne vois pas de comité référendaire capable de récolter 50’000 signatures là contre.

Ci-après une synthèse qui se voulait courte… mais qui finit par tenir en 12 pages.

À utiliser comme source d’arguments pour se créer des inimitiés durables dans les salons ou autres dîners de c…

Politique énergétique de la Suisse

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