À l’appui de votre analyse, ces paroles de Jeanne Hersch, au Poly de Zürich en 1986, qui avait déjà tout vu venir : « J‘estime que propager la conviction que nous sommes proches de la fin du monde, ou que les pires catastrophes nous menacent, est plus dangereux que l‘énergie nucléaire. Car notre jeunesse en souffre déjà. Combien de jeunes ont le sentiment de ne pas avoir de futur, que rien ne les attend plus, qu‘ils se trouvent devant une fin de l‘histoire ? Lorsque quelqu‘un prétend que l‘on pourrait améliorer ceci ou cela, pour empêcher cette évolution négative, cela rend les gens furieux: ils ont besoin de la catastrophe, ils veulent la catastrophe ! » Source : J. Hersch, « L’énergie au service de l’humanité » https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=bts-003:1987:113::210#1311 Reply