Combat de reines des années chaudes

Sans trop de commentaires voici l’évolution des températures au cours de 2020. Ce sont les mesures globales faites par satellites qui sont présentées. Les tendances sont plus marquées aux latitudes plus élevées (de 20N à 90N). C’est plus atténué sous les tropiques, là où la bouilloire distille l’eau qui se précipitera sur nous.

Rappelons qu’un climat ne s’évalue ni globalement ni en une année, mais au moins en plusieurs décennies, qu’il est constitué par un ensemble de conditions météorologiques, géologiques, océanographiques et biologiques, que ce qui s’échange est de la matière et de la chaleur, et donc que les anomalies de température ne sont qu’une résultante très labile.

température globale

Température de la basse troposphère, données mensuelles (bleu), lissées sur 13 mois (vert) et sur 7 ans (rouge).
La vitesse de réchauffement sur toute la période est de 1,24 °C par siècle mais depuis 1998 elle est de 0,80 °C/siècle

 

Températures selon latitudeÉvolution des températures de la basse atmosphère, lissées sur 7 années
Vitesse moyenne de réchauffement dès 1979 :
Globale 1.24 °C par siècle
Tropiques 1,09
Hémisphère nord 1,51
de 20N à 90N 1,78
Pôle de 60N à 90N 2,80

 

Température Niño

Évolution avant, pendant et après le phénomène du Niño dans le Pacifique dès juin 1997 et dès avril 2015

 

températures mensuellesComparaisons des températures globales mensuelles entre années.
Il n’est pas surprenant que les maximas augmentent selon une tendance haussière.
Dire quelle année fut la plus chaude ne semble pas avoir de sens, ni de chercher des corrélations

La source des données est l’Université d’Alabama à Huntsville : www.nsstc.uah.edu.


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1 thought on “Combat de reines des années chaudes”

  1. Je ne sais pas comment ont été classées les années quant à leur anomalie de t°C croissante ou décroissante. En tous cas, il s’agit d’anomalies globales mondiales, censées effacer l’effet saisonnier si l’anomalie est calculée par rapport à la moyenne des années de référence pour le mois considéré.
    Il n’y a pas d’évidence que les anomalies soient distribuées normalement. Il n’est pas indiqué dans ce cas de faire des moyennes annuelles à partir des données moyennes mensuelles.
    Si on fait des tests de rang, on compare le rang de chaque année pour chaque mois. Les performance de rang sont le nombre de fois que telle année est première…. jusqu’à septième (il y a sept années comparées).
    Voici le score des sept années , du plus bas au plus élevé :
    2018 19
    2015 28
    2017 45
    1998 57
    2016 60
    2019 59
    2020 68

    Il y a une différence significative entre 2018 et 2015; entre 2016 et 2020, mais n’y a pas de différence significative entre 2016 et 2019.
    Si on pense que le score est un indicateur inverse de la chaleur, l’année la plus chaude est bien 2020.

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