Bien ! Il s’agit d’une anaphore à vocation politique. Comme toute figure rhétorique à tendance radicale, elle verse dans l’excès: Rome n’est que brièvement l’objet de tous les ressentiments. Cet excès tire sa justification de la radicalité de certains écologistes qui visent une récompense politique ou qui se complaisent dans le discours intransigeant, nécessaire base d’un raisonnement global atténué en fonction des circonstances où il est utilisé. Il est évident que proposer ce programme à un électeur serait insensé. Par ailleurs, la vie de François d’Assise s’exprime suivant ces canons, ce qui n’a pas empêché Claire de regarder avec amour le défilé de sa dépouille puante devant la Portioncule, avec amour et il ne s’agit pas d’un symbole. La mode des Stylites dut être enrayée de force, de même que les confinements monastiques. Il s’agit alors peut-être d’une résurgence de ces vieux mythes de l’éloignement de l’humanité par la privation volontaire de l’exercice de la vie au bénéfice d’une autre vie, intérieure et indémontrable. Cela a sa valeur, une certaine efficacité provisoire, de celles qui a fait dire que nul n’est plus libre que le prisonnier. C’est peut-être vrai mais il n’en demeure pas moins qu’autour de cette liberté, réelle ou revendiquée, il y a toujours une prison. Reply