Se parler ou écrire ne suffit pas, encore faut-il se comprendre. C’est ce à quoi sert une langue, encore faut-il qu’elle soit précise et structurée de sorte qu’elle ne prête pas à confusion. Et si elle est belle, si ses références culturelles ont souvent un caractère universel, alors il faut la chérir. Le français n’est plus la langue de la culture du Monde, elle n’a pourtant pas été supplantée par aucune autre, surtout pas par le globish, ce pidgin vulgaire. Alors, plutôt que mener une bataille de retranchement défensif, il est temps d’en affirmer l’excellence et de la pratiquer du mieux qu’on peut, même si l’on ne peut que peu.
Voici un résumé d’une conférence donnée le 9 avril dernier par Madame Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française, à l’occasion du centième anniversaire de la Société d’étude française de Bâle. Nul doute que cette respectable institution soit au front, portant dans la modernité notre langue et la culture qui y est associée alors que les clercs de la postmodernité voudrait la faire passer pour surannée.
Superbe.
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