Hier à Paris, et suite à une première rencontre qui eut lieu deux ans auparavant pour fixer les objectifs et les tarifs, une réunion des grands barons de la mafia climatique s’est déroulée en grande pompe. Le but en était de s’assurer que personne n’échappe au racket promettant une protection des effets dévastateurs du climat pour tous ceux qui feraient non seulement allégeance au dogme climatique mais qui verseraient leur contribution au fonds commun. Bien que très jeune, don Emanuele piccolo, hôte de la rencontre, s’est assuré que personne ne manquait à l’appel, sauf un rebelle qui n’a encore rien compris au climat-business, ce qui est paradoxal pour un habitué des constructions sur le sable. Par contre certains sous-chefs de sa côte ouest firent acte de présence car eux, ils avaient bien mieux senti l’occase.
Le business model est bien rodé. Les fonds proviendront un peu des budgets des États, donc de leurs contribuables, et beaucoup de l’épargne de salariés de tous genres, dont beaucoup du service public, qui est captée mois après mois pour remplir des caisses de pension, étatiques ou privées. Aux noms bizarres de Roche Noire, Avant-Garde, Rue de l’État ou Fidélité, les compradores du système gèreront ces immenses fortunes ne leur appartenant pas et imposeront leurs priorités aux entreprises de l’économie réelle sous peine de se faire exclure des cercles d’investisseurs. Il faudra donc produire des preuves de bonne conduite, s’engager à investir dans des technologies dont l’efficience n’a aucune importance, et éviter toute contamination avec la concurrence carbonée. Des premières listes noires circulent déjà, car il est vrai que le carbone a tendance à noircir les doigts. De leur côté les États feront en sorte que la majeure partie de leurs contributions soit affectée à des appels d’offres de services et fournitures divers qui seront attribués au mieux-disant, c’est à dire toujours à des entreprises de leur propre pays, ce qui permettra d’assurer un bon retour sur investissement et des cotisations additionnelles aux régimes de retraites. Il faut que des fonds circulent, c’est pourquoi cela s’appelle économie circulaire, peu importe si le climat fait ou non des cabrioles. Le système compte, pas le résultat. Quant aux pays que l’on prétend soutenir ils peuvent encore attendre, ils en ont bien l’habitude et leurs dirigeants savent bien se nourrir sur les miettes qui leur sont laissées.
Mais attention, le parasite doit savoir mesurer ses appétits afin que l’hôte soit maintenu en vie ! Ça, la mafia a toujours su le gérer. Mais, comme il n’y a en fait pas de vrai capo dei capi dans la Cosa Nostra climatique, même si don Emanuele piccolo aimerait bien jouer ce rôle, l’anarchie risque fort de devenir la règle.
une mafia ! c’est exactement çà ! les ENR, c’est l’arnaque du siècle, le total hold up
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