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Non, ce n’est pas de ceux du pape des catholiques dont je veux parler mais bien de ce grand prêtre de la religion climatique qu’est le Prof. Thomas Stocker, de l’Université de Berne, à qui vient d’être décerné le prix Marcel Benoist 2017 pour sa « contribution à la meilleure compréhension du système climatique et des changements qui s’annoncent en la matière ».
Une institution respectable prime un savant dévoyé, cela devient une trop fréquente et désagréable habitude où les prises de position politiques et dogmatiques sont plus célébrées que la rigueur scientifique.
Stocker a commencé par des mathématiques appliquées à la physique de l’environnement, est tombé amoureux des modèles qu’il a créés, et en a fait une cause qui l’a porté à la tête du groupe de travail du GIEC sur les aspects scientifiques du climat. Il est l’auteur principal du cinquième rapport de ce groupe publié fin 2013 qui a servi de base à l’accord de Paris de décembre 2015.
C’est en fait un « Schreibtischtäter » et non un scientifique de terrain (excepté un voyage au Groenland avec Heilige Doris) ou de laboratoire qui est ainsi primé. Sur la base de données du passé dont les variations ne sont de loin pas complètement comprises et modélisables, il a contribué à l’élaboration de modèles avec lesquels des projections apocalyptiques ont été faites, sans preuves mais avec beaucoup d’erreurs et omissions, mais suffisamment alarmistes pour que les couillons d’aujourd’hui les adorent, comme Nostradamus en son temps pour les couillons d’alors.
Si on le met devant une contradiction patente, il ne répond pas, si ses certitudes sont mises en doute, il se réfère à une somme consensuelle digne des contes de fée. Il se comporte en fait comme le grand prêtre d’un nouveau dogme, mensonger mais irréfutable.
En lui décernant des prix et honneurs prestigieux, le Marcel Benoist en étant un point culminant, le monde scientifique entérine la politisation de la science. De plus, un mauvais message est passé aux jeunes intéressés par la science, et il y en a si peu, en les incitant à s’engager pour des causes, alors que celle de la science doit impérativement se limiter au développement et à la transmission de la connaissance, sans affect idéologique préconçu.
Son Alma mater, l’Université de Berne, déclare : « En exposant les résultats de travaux extrêmement complexes à l’aide de termes simples, Thomas Stocker, qui jouit d’une notoriété internationale, a l’opportunité non seulement de toucher un large public, mais aussi de convaincre des gouvernements du monde entier de la réalité scientifique de la responsabilité humaine dans les changements climatiques ». Voilà bien les qualités d’un propagandiste. C’est ainsi qu’il faut aujourd’hui croire sans comprendre et accepter comme réalité scientifique ce qui ne sont que des spéculations invérifiables.
On disait que le XXIème siècle allait être religieux, cela se confirme.
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