Non seulement les émissions de gaz carbonique contribueraient au réchauffement de l’atmosphère mais elles devraient n’être possibles qu’en payant un prix (à qui, pour quel service rendu ?) pour compenser les coûts sociaux que ce carbone impliquerait.

Je n’invente pas, on en parle depuis longtemps et le racket est déjà organisé : des taxes carbones sont perçues (86 francs par tonne en Suisse) et des certificats donnant une indulgence pour émettre une tonne de CO₂ se négocient à 5-6 euros la pièce.

Seulement voilà, ces escroqueries officielles n’ont toujours pas d’influence notable sur la consommation qui ne varie qu’en fonction de la conjoncture économique et des progrès technologiques, deux paramètres scandaleusement incontrôlables par les ayatollahs de l’écolo-climatisme.  Alors il est de bon ton de prétendre que cela est dû à ce que le carbone n’est pas apprécié au total de sa valeur, très négative bien évidemment pour ces pavloviens de la catastrophe. Alors il faudrait en rehausser le prix à au moins 36 dollars la tonne (selon l’imminente ex-administration Obama), ou encore plus que les 86 francs actuels selon Heilige Doris.

Pourquoi négative d’ailleurs, pourquoi pas nulle ou positive ? Qui sait cela ? PERSONNE !

M’enfin bof, faut ben faire keckchose, sinon la planète va se noyer.

Miracle ! on a découvert le coût social du carbone[1]. Voilà qui résout le problème et permet d’évaluer un coût vrai pour décider d’un prix juste, et surtout qui permet à l’expert bien payé, lui, de montrer dans cette vraie vérité l’expression de sa magnifique compétence, même s’il ne fait que répéter de grosses bœufferies.

C’est quoi un coût ? c’est ce qui est payé à ceux qui fournissent de quoi faire quelque chose, produit matériel ou service immatériel. En cela le carbone ne peut pas avoir de coût supérieur à celui de sa production industrielle et de son transport. Le prix du baril de pétrole, de la tonne de charbon ou des BBTU de gaz contiennent même déjà une marge bénéficiaire pour le producteur.
Le cheikh s’approvisionne.

C’est quoi social ? ce qui concerne tout le monde dans la société ; ou alors ce que veut bien englober un chercheur en sciences humaines (sic) dans son étude ; ou alors le sentiment des uns et des autres, ou alors la somme de la fiscalité d’un pays, ou alors l’affrontement entre les classes, ou alors…

C’est quoi coût social ? une illusion bien orchestrée, donc rien de rien, mais ça, il faut le regretter !

Le comptable financier sait gérer l’inexactitude avec grande précision. Le comptable écologiste ne sait pas que faire de ses calculs à côté de la plaque basés sur de l’air chaud.

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[1] Commenté dans Science du 19 juillet 2017.