Ce n’est pas parce que quelqu’un, même un président-elect des EE.UU., s’est déclaré ne pas croire à la cause humaine du réchauffement climatique qu’il faut croire que la fête de la décarbonation soit finie.

Deux soucis :

D’abord celui qui ne semble pas comprendre grand-chose à un thème ne peut pas être un bon allié. Si son opposition à l’activisme climatique n’a qu’à faire avec un prétendu complot (chinois on ne comprend pas pourquoi) ou avec les finances de l’industrie Coal-Oil & Gas alors il sera facile de lui faire retourner sa veste en lui expliquant les avantages qu’il pourrait tirer de la causa climatica.
Si c’est son opposition aux juges étrangers tels que prévus dans l’accord de Paris alors il a compris qu’au-delà du climat il s’agissait d’un Cheval de Troyes de l’universalisme rampant.

Mais tant qu’il n’aura pas intégré une argumentation réfutant le principe anthropique de tous les dérèglements(sic) climatiques alors je reste en doute.

Formellement je ne sais pas si la signature du président pour ratifier l’accord de Paris est suffisante. Le congrès n’a pas été consulté. Il pourrait y avoir eu un vice de forme que la nouvelle administration pourrait vouloir corriger pour invalider cette ratification.

Ensuite le reste du monde et l’autre moitié des EE.UU.

La hargne que l’on entend vis-à-vis de cet ovni est significative de l’esprit totalitaire des pseudo démocrates croyant devoir s’engager pour un idéal, dans une action missionnaire.

Précision personnelle : la bonne nouvelle est que Hillary n’a pas été élue ; la mauvaise est que Trump l’a été. Je n’enviais pas les électeurs américains et je n’aurai voté pour aucun de ces deux. Mais maintenant que les cartes sont distribuées il faut faire avec cette nouvelle donne.

Je me rappelle les commentaires qui ont suivi l’élection de Ronald Reagan. Ils étaient très similaires : les ploucs l’avaient élu et il n’était qu’un imbécile et dangereux dilettante. Neuf ans plus tard tombait le mur de Berlin puis suivi l’effondrement de l’URSS. Ces commentaires était plus que hargneux, haineux, et cela recommence.

Barack Obama a compris qu’il fallait faire attention à n’attiser aucune flamme et ses premières déclarations à propos de la transition sont à saluer, chapeau !

Cette haine risque bien de s’étendre à tous les milieux qui se veulent les intellectuels de la Terre, elle est toujours aveugle et destructrice, quelques bonnes les intentions eussent été.

En conclusion : si ça doit encore chauffer ce n’est pas tant de climat dont il va s’agir. Et la bien-pensance écolo-climatique n’est pas morte, au contraire elle va s’amplifier, mais comme le chant du cygne j’espère.