Climat : le grand fourre-tout

Agriculture saharienne, électrification du Ruanda, migrations, diminution d’habitats et de populations d’espèces menacées, pollution par les poussières fines, allergies, bonnes récoltes, mauvaises récoltes, manque d’eau, inondations, nucléaire salvateur, plastique dans les océans : c’est le nouvel inventaire à la Prévert du climat.

Ou c’est plutôt une hystérie savamment orchestrée.

La grand-messe se dit dès demain à Marrakech. Déjà dès la semaine passée les téléjournaux nous ont arrosés de nouvelles qui n’en sont pas et de causes qui n’y ont rien à voir. Le sens critique n’est plus le bienvenu, la pensée unique s’est mise au service de la bien-pensance écolo-climatique.

Car la causa climatica est maintenant définitivement établie, probablement jusqu’à la prochaine glaciation qui se ne saurait tarder, mais suffisamment longtemps pour que beaucoup de générations futures soient durablement emmerdées par cette climato-crédulité.

Il a fallu au catholicisme un millénaire et demi pour qu’un Luther vienne commencer à corriger le tir ; combien de temps durera l’aberration de cet Homme coupable de dérégler la planète et mis en demeure de la réparer ? Épargnons les femmes, il parait qu’elles sont aussi des victimes climatiques, ce que tout le monde sait déjà, le Dr Ogino le premier avec ses thermomètres.

Alors le but de Marrakech est de s’assurer que les pauvres resteront décarbonés et que les riches les rejoignent dans cet état, même et surtout si ça ne sert à rien. Et puis, second but car aucun autre n’est indiqué, on peut lire sur le site de la conférence, dont je ne donne pas le lien car ce serait de l’incitation à l’imbécilité :
« Retrouver l’universalisme »
Driss El Yazami, chef du pôle de la société civile de la COP22, insiste sur l’importance de la « solidarité universelle ». Il ajoute : « la Cop 22 doit être celle de l’égalité, de la jeunesse et de la démocratie ».
Pour Driss El Yazami, « même si les responsabilités historiques et les effets à venir sont inégalement répartis, c’est bien ensemble que nous nous devons de réagir. L’urgence climatique exige de nous en quelque sorte, de « retrouver l’universalisme ».

Savez-vous ce qu’est un chef de pôle ? moi pas.
Savez-vous ce qu’est la société civile organisée par les instances de l’ONU ? moi pas.
Saviez-vous que le climat est une affaire d’égalité, de jeunesse et de démocratie ? moi non plus.

Alors l’universalisme qu’appelle de ses vœux cet empôlé me donne plus que de l’urticaire, des palpitations, et des sueurs froides, il me fait péter les plombs.

Non espèce[s] de couillon[s] l’universalisme n’existe pas ! Et s’il le devait ce ne serait certainement pas celui de l’enfumage et du garde-chiourme.

Les chemises vertes prennent un ton brun-noir, ça fait peur.


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