OcCC : un organe consultatif scandaleusement dysfonctionnel

Il s’agit de l’Organe consultatif sur les changements climatiques [1] qui apporte ses conseils au Département Fédéral de l’Environnement, des Transports, de l’Énergie et de la Communication, donc par extension au Conseil fédéral et au parlement. Créé sous l’égide de l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) il est associé à « ProClim [2] » un soi-disant forum pour le climat et les changements globaux géré par cette même académie.

L’OcCC est présidé par la Conseillère nationale, zurichoise et PDC, Kathy Riklin, une des rares parlementaires ayant une formation scientifique. Les membres sont sept professeurs dans divers domaines plus ou moins liés au climat mais dont la vie académique dépend en grande partie de la continuation du mythe du dérèglement climatique, ainsi qu’un représentant de Swiss Re, compagnie d’assurance n’ayant bien sûr aucun intérêt à alarmer ses clients. Une des figures les plus connues en est le Prof. Thomas Stocker de l’Université de Berne, candidat à la présidence du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et Coprésident du Groupe de travail I qui a publié le dernier rapport scientifique de cette institution, malgré le fait que son cours d’introduction à la modélisation du climat soit entaché d’une erreur si grossière qu’il n’a jamais voulu en donner acte ni la corriger [3].

Interpellée sur l’absence de voix dissonantes dans la composition de son organe (consultatif, je ne parle pas des autres), Mme Ricklin ne répond tout d’abord pas, puis, un peu mise sous pression, élabore une réplique qui ne fait que se référer aux publications du GIEC et du site www.klimafakten.de, une sorte de réplique du mal nommé www.skepticalscience.com, organes de propagande prétendant lutter contre la désinformation à propos du climat. En cela elle mimique l’attitude de Doris Leuthard, Conseillère fédérale fière de jouer les bonnes élèves dans un entourage de convertis (ou qui prétendent l’être).

Elle se montre ainsi non désireuse d’argumenter sur des points précis alors même que son rôle serait d’exiger que ce débat ait lieu. Elle préfère s’en remettre à une doctrine qui a été déguisée en consensus scientifique (sic) par des manipulateurs d’opinion. Il ne semble pas de son fort de penser par elle‑même, ou de se poser des questions simples comme par exemple comment le climat a changé pour sortir du récent petit âge glaciaire alors que les activités humaines ne consommaient presqu’aucun combustible fossile, ou pourquoi les modèles retenus par le GIEC ne sont pas valides, ni pour expliquer les valeurs actuelles ni bien sûr pour effectuer aucune simulation pour le futur.

Elle a par-dessus le marché la prétention de croire que seuls ceux qui font partie du cénacle des scientifiques publiant dans des journaux avec comité de lecture (qu’elle ne lit bien sûr pas) sont autorisés à présenter leur point de vue. C’est ainsi qu’on met une muselière à celui qui n’est pas invitée au festin, ma petite personne en particulier. Pour une représentante PDC cela ne m’étonne pas trop ; dans le temps il y avait le Vatican et son catéchisme, maintenant c’est le GIEC auquel son parti s’est rattaché, tout comme le Pape d’ailleurs, un leader de plus apprenant à suivre le mouvement.

Pour elle, l’OcCC ne se réfère qu’aux faits et expertises scientifiques, et ne s’autorise aucune conjecture (Mutmassung), alors même que toutes les projections des modèles retenus par le GIEC ne sont que des prophéties sans fondement. Ce sont donc les experts et une simple « personne intéressée » comme je le suis n’y a donc aucune voix. Deuxième muselière appliquée par l’autorité auto nommée à n’importe quel dissident.

Ma réplique à sa réponse d’apparatchik est bien sûr restée sans suite.

Cet organe est donc inutile puisqu’il ne procède à aucun examen critique de la situation et ne fait que reprendre des plats déjà préparés.

Cet organe n’est scandaleusement composé que de caciques du culte climatique, sans ouverture aucune au doute ni à la critique.

Cet organe est néfaste [4] car il entretient un esprit de certitude à caractère totalitaire dans un domaine où les politiques dites climatiques sont en opposition avec les plus urgentes et importantes priorités du développement dans monde.

Cet organe mérite de cesser de fonctionner.

 


 

[1] www.occc.ch

[2] www.naturalsciences.ch/organisations/proclim

[3] climate.mr-int.ch/index.php/en/modelling-uk/feedback-uk/ipcc-mistake/
Si, par le miracle d’une conversion à l’honnêteté intellectuelle, cette erreur était publiquement corrigée alors disparaîtrait la base même de l’exagération systématique de l’influence des gaz dits à effet de serre sur l’évolution de la température de l’atmosphère. Depuis plus de trente ans on nous assomme avec la croyance que pour tout doublement de la concentration en CO2 il faut s’attendre à un réchauffement entre 1,5 et 4,5 °C, alors qu’un bilan simple et tenant compte correctement des rétroactions connues n’arrive qu’à 0,4 à 0,8 °C. L’hypothèse catastrophiste repose entièrement sur cette erreur, ou plutôt sur ce mensonge, que le Prof Stocker perpétue. Questionné à ce sujet il n’a jamais daigné me répondre, allez savoir pourquoi.
How can one be so wrong for such a so long time? Too much consensus? Too much to lose? Or ironclad tribal discipline?

[4] ET MENTEUR AUSSI. Dans son rapport 2014 la première phrase souligne que 2014 a été l’année la plus chaude dans le monde et en Suisse depuis que des mesures sont effectuées. C’est typique d’une propagande prenant un fait singulier pour « expliquer » une tendance à long terme. Or les mesures globales par satellites ne permettent pas de mettre en valeur un réchauffement statistiquement significatif depuis plus de 17 ans, l’année la plus chaude ayant été 1998. L’honnêteté intellectuelle n’est pas non plus le fort de cette commission.


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