Votre opinion n’est pas désirée

En Suisse le Conseil fédéral suit une politique climatique extrêmement conforme au dogme établi depuis plus de trente ans: l’Homme est coupable de modifier le climat, il doit maintenant changer ses comportement afin de sauver la planète, ici et maintenant, et les femmes aussi.

Par une participation plus qu’active aux institutions internationales cette Suisse officielle se positionne en championne du sauvetage ordonné par les oracles du climat.

Comme le lecteur de ces lignes l’aura compris je ne soutiens pas, mais pas du tout, cette stratégie mal fondée, totalitariste, moralisatrice à souhait, et ayant des conséquences irrémédiablement injustes pour le développement des peuples sur notre terre.

Ayant pris du temps et investi des efforts dans la compréhension des phénomènes physiques et socio-politiques liés à ce sujet il m’a paru indispensable d’exposer mes vues, quitte à devoir me faire rabattre le caquet si j’ai tort. Mon site climate.mr-int.ch et ce blog sont le support de cette communication.

C’est ainsi que par deux fois j’ai signalé au Prof. Stocker de l’université de Berne (actuel No 2 du GIEC , Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, et maintenant candidat au poste vacant de Président) l’erreur patente qu’il propage dans son cours de modélisation (voir ici). Pas de réponse, pas de débat, l’erreur persiste.

J’ai aussi posé des questions simples au Prof Knutti de l’EPFZ (Institute for Atmospheric and Climate Science,) un autre contributeur helvétique aux travaux du GIEC et ardent anthroporéchauffiste, il ne daigne même pas répondre à mon courriel (voir ici).

Si j’avais tort il serait extrêmement simples pour ces deux professeurs de me remettre à ma place, un de leurs assistants devrait pouvoir le faire sans peine. Mais ils ne le font pas. Serait-ce parce que je n’ai pas tort et qu’ils n’ont pas de réponses à mes questions, pourtant simples ?

Et aussi le Conseil fédéral décide de fixer un but de réduction des émissions de CO2 à 50% en dessous de ce qu’elles étaient en 1991. J’ai écrit à ce sujet une lettre argumentée (ci-jointe) à Mme la Conseillère fédérale Doris Leuthard. Plus d’un mois plus tard ni elle ni aucun de ses épigones de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) n’ont même accusé réception de cette lettre.

C’est dire que lorsque l’on s’oppose à leurs dogmes les grands prêtres, les « sachants » initiés à la transcendance de la chose, ne ressentent plus aucune nécessité de donner une quelconque considération à un citoyen de leur pays qui leur expose ses préoccupations de manière courtoise et structurée. Leur assourdissant silence est révélateur d’une grande arrogance, d’une gêne ou d’une impuissance, ou les trois à la fois. En tous cas ils n’aiment pas les hérétiques.

Quant à moi je poursuis mon chemin que certains de mes amis trouvent abrupt, difficile à suivre et à expliquer. C’est là toute la beauté de la désinformation : plus un sujet paraît inabordable plus le gourou semble apte à penser pour nous.

Ma caravane composée d’un seul petit chariot avance, les chiens n’aboient même pas.


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