Et si…?

Et si la sortie du nucléaire n’était pas motivée par une peur sourde de cette technologie et par l’horripilation de la centralisation qu’elle a entraînée (les petites unités locales, type moteur de sous-marin n’ont pas été développées ; on a voulu ne faire que grand, même sans avoir besoin d’enrichir du matériau fissile à des fins militaires) ?

Et si la peur de conséquences hypothétiquement catastrophiques d’un réchauffement climatique était infondée et n’était pas habilement instrumentalisée ?

Et si les sources alternatives d’énergie ne pourraient contribuer que futilement à un ralentissement du réchauffement climatique car celui-ci n’est attribuable que pour une faible partie aux émissions de gaz carboniques ?

Et si lesdites greentech n’étaient pas si vertes que ça, car exigeant des investissements démesurés tout en ayant des disponibilités inférieures aux standards actuels ?

Et si le progrès ne consistait pas à supprimer des productions bien établies pour les remplacer par d’autres plus aléatoires pour fournir finalement exactement le même service, soit du courant électrique sous 220/380V et 50Hz, mais à des coûts d’investissement et de fonctionnement énormément plus élevés que les actuels ?

Et si on arrêtait de penser que des technologies essentiellement inefficientes deviennent profitables à coups (coûts) de subventions et autres mécanismes corrupteurs ?

Et si on se rendait compte du rôle crucial que la production et la consommation d’énergie jouent dans le développement social et économique de tous les pays, tant les riches que les pauvres ?

Et si la prospérité d’un jour n’était pas garantie à vie ?

Eh bien alors …
… on se serait rapproché de la sagesse et de la raison.
… il faudrait cesser immédiatement cette politique énergétique sans but sensé et qui, littéralement, divague.

Si ça fait mal de reconnaitre ses erreurs ça fait encore plus mal d’attendre pour changer de cap.