Emmanuel Leroy Ladurie a écrit « l’histoire du climat depuis l’an 1000 » C’était en 1967….. Son étude est d’une actualité saisissante ! Malheureusement, actuellement la pensée unique en France et en Europe rende tout débat stérile . Impossible d’avancer des thèses scientifiques : tout est dans la com ! Je conseille la lecture ! Reply
Juste une question préliminaire : D’où vient ce chiffre étonnant de 702 GtC émis depuis le début de l’ère industrielle ? Je connais plutôt une valeur de 493 GtC, soit 1806 GtCO2 à ce jour. Voir ici un tableau avec les valeurs cumulées annuelles et d’émissions annuelles de 1751 à 2023 : https://clubenergie2051.ch/wp-content/uploads/2024/05/emission-_and_cumul_c-and-co2.xlsx Reply
Le total de 702 inclut les changements d’usage des territoires (déforestations, etc.) ce qui n’est pas le cas de votre liste Ma source: Our World in Data CO2 and Greenhouse Gas Emissions dataset https://nyc3.digitaloceanspaces.com/owid-public/data/co2/owid-co2-data.xlsx Reply
Merci pour cette source très exhaustive ! Vous écrivez : « Une grande incertitude est liée aux émissions dues aux changement d’usage des territoires qui faisaient plus de 90% des émissions en 1850 et ne représentent plus que 10% du total annuel aujourd’hui. » J’ignorais ces chiffres pour ces émissions spécifiques et cela m’a intrigué. Je trouve ceci : Selon la source indiquée, sur les 702 GtC (soit aussi, pour « monsieur tout le monde », 2’572 GtCO2 !) d’émissions cumulées de 1850 à 2022, la majeure partie, soit 463 GtC, ou 66%, proviennent de la combustion cumulée de tous les agents fossiles (224 GtC du charbon, 168 GtC du pétrole et 71 GtC du gaz) ; il y a encore 13 GtC provenant des cimenteries, 5 GtC des torchères et 3 GtC d’autres sources. Finalement, 219 GtC proviennent de ces changements d’usage des territoires (« land use conversion ») ; cela fait tout de même encore 31%, mais la fourchette d’erreur serait, semble-t-il, d’au moins ±60 GtC et donc le pourcentage réel pourrait être entre 25% et 37%. Si l’on observe l’évolution temporelle de la valeur absolue de ces émissions spécifiquement dues aux changements d’usage des territoires, données depuis 1850, on voit que celles-ci diminuent continuellement après être passées par un maximum en 1959 (2,1 GtC alors, soit encore 47% du total de 4,5 GtC, et 1,2 GtC en 2022, soit 10% du total de 11,3 GtC, comme vous l’indiquez). Il est donc évident qu’en ne considérant que la seule combustion d’agents fossiles, on ne tient pas compte de toutes les émissions de CO2 cumulées dues à la civilisation, donc d’origine anthropique. Reply