La météo n’est pas le climat

Il ne se passe pas un jour sans que nous nous fassions dire que, où que ce soit sur la planète, toute condition météorologique difficile est imputable au changement climatique. L’impatience médiatique est ainsi nourrie par des affirmations mensongères au service des intérêts d’un lobby climatiste. Sans rien nier de la réalité d’un réchauffement climatique ni même rejeter les phénomènes physico-chimiques qui y sont liés, il convient de corriger cet alarmisme de mauvais aloi.

La présentation ci-dessous montre deux points essentiels qui rendent nécessaire et pressant de corriger le récit (story telling) devenu dogme d’un état d’urgence climatique :

  1. Les variations de la météo sont de grande amplitude et de courtes périodes alors que le changement climatique s’opère sur le long terme, aussi avec des fluctuations de moindre ampleur et de très longues périodes.
    L’attribution de phénomènes météorologiques au changement climatique anthropique n’est pas seulement abusive, mais aussi un mensonge pur et simple.
    Que cela puisse être le cas dans cent ans n’en fait pas de réalité au présent.
  2. Il est certes plausible que les émissions d’origine humaine de CO2 et autres gaz à effet de serre soient une cause de réchauffement.
    Cependant, la sensibilité du climat à ce forçage radiatif n’est pas étayée de manière correcte et suffisante.
    Cela conduit à des modèles climatiques trop défaillants pour permettre d’évaluer des scénarios d’avenir.

Tant que ces points ne sont pas traités en toute clarté par les experts du climat, on ne peut que douter de la pertinence des politiques climatiques et énergétiques telles qu’engagées dans les pays occidentaux et qui peuvent les mener à la ruine.

Aucun débat n’a lieu à ce sujet, coupé court et même interdit par des personnes de probité douteuse, tant dans les milieux scientifiques, médiatiques, économiques que politiques.


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5 thoughts on “La météo n’est pas le climat”

  1. Emmanuel Leroy Ladurie a écrit « l’histoire du climat depuis l’an 1000 »

    C’était en 1967…..

    Son étude est d’une actualité saisissante !
    Malheureusement, actuellement la pensée unique en France et en Europe rende tout débat stérile .
    Impossible d’avancer des thèses scientifiques : tout est dans la com !

    Je conseille la lecture !

      1. Merci pour cette source très exhaustive !
        Vous écrivez :
        « Une grande incertitude est liée aux émissions dues aux changement d’usage des territoires qui faisaient plus de 90% des émissions en 1850 et ne représentent plus que 10% du total annuel aujourd’hui. »
        J’ignorais ces chiffres pour ces émissions spécifiques et cela m’a intrigué. Je trouve ceci :
        Selon la source indiquée, sur les 702 GtC (soit aussi, pour « monsieur tout le monde », 2’572 GtCO2 !) d’émissions cumulées de 1850 à 2022, la majeure partie, soit 463 GtC, ou 66%, proviennent de la combustion cumulée de tous les agents fossiles (224 GtC du charbon, 168 GtC du pétrole et 71 GtC du gaz) ; il y a encore 13 GtC provenant des cimenteries, 5 GtC des torchères et 3 GtC d’autres sources. Finalement, 219 GtC proviennent de ces changements d’usage des territoires (« land use conversion ») ; cela fait tout de même encore 31%, mais la fourchette d’erreur serait, semble-t-il, d’au moins ±60 GtC et donc le pourcentage réel pourrait être entre 25% et 37%.
        Si l’on observe l’évolution temporelle de la valeur absolue de ces émissions spécifiquement dues aux changements d’usage des territoires, données depuis 1850, on voit que celles-ci diminuent continuellement après être passées par un maximum en 1959 (2,1 GtC alors, soit encore 47% du total de 4,5 GtC, et 1,2 GtC en 2022, soit 10% du total de 11,3 GtC, comme vous l’indiquez).
        Il est donc évident qu’en ne considérant que la seule combustion d’agents fossiles, on ne tient pas compte de toutes les émissions de CO2 cumulées dues à la civilisation, donc d’origine anthropique.

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