. Ceci est un article scientifique. Ou du moins je le prétends car il n’a pas encore été examiné par un comité de lecture.
Résumé du résumé: Il est impossible de déduire des observations quelle est la part du réchauffement global qui est attribuable au CO2 et celle due à d’autres paramètres. Jusqu’ici ce ne sont que des calculs basés sur des modèles qui donnent des estimations plus ou moins plausibles de la part qu’il joue dans l’élévation de température observée de 1 °C : cela se situe entre 25 et 30% (et même seulement ~10% selon d’autres calculs).
Résumé pour le public en général, mais instruit : Le changement climatique est surtout révélé par l’évolution de la température à la surface du globe. Pendant les 150 ans passés elle est montée de 1 °C. Mais, en parallèle, le niveau global de la mer est aussi monté, l’angle de déclinaison du champ magnétique de la Terre a changé progressivement et, bien sûr, la concentration atmosphérique en CO2 a augmenté de 43 % en passant de 280 à 400 ppm, au gré de l’industrialisation. La température corrèle faiblement avec chacun et avec tous ces paramètres sans qu’il soit possible de distinguer leurs contributions individuelles. Causées par les apports solaires et les circulations océaniques, des oscillations à court et moyen terme, non liées au changements du climat à plus long terme, recouvrent et rendent illisible les observations. L’utilisation des taux de variation (la vitesse à laquelle un paramètre change au fil du temps) ne permet pas d’identifier quelque corrélation valable que ce soit. La température et le niveau de la mer montrent une haute variabilité tandis que le CO2 et la déclinaison du champ magnétique suivent un parcours monotone.
Donc, n’importe quelle tentative de mettre en corrélation et de quantifier l’évolution de la température en relation avec la concentration de CO2 reste non concluante.
Par le calcul d’un modèle simple utilisant le forçage radiatif ainsi que les rétroactions connues, la contribution du CO2 est évaluée à 27 % du réchauffement total (ou même moins de 10 % en utilisant un récent, mais pas encore validé, calcul du forçage radiatif primaire). Cela signifie que d’autres causes, pas encore identifiées et quantifiées, sont en jeu pour les 73 % (ou 90 %) restants.
Télécharger cet article
Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire *
Nom *
E-mail *
Site web
Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire.
Oui, ajoutez-moi à votre liste de diffusion.
Laisser un commentaire
Δ
Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.