État des anomalies 
globales de température

Série de données mesurées indirectement par satellite par la NASA et interprétées mensuellement par l'Université d'Alabama à Huntsville et la Japanese Met Agency (JRA-55 Reanalysis).
L'avantage de séries mesurées par satellite est que les évaluations sont globales et que, en appliquant une méthode constante, les tendances sont comparables, sans questionnement de la qualité des mesures effectuées au sol et sur les mers. En 2024, une correction a été apportée à 'la série de  données (version 6.1) parce que la position des satellite dérive lentement. Les valeurs depuis 2011 sont tégèement plus basses que celle de la version antérieure.

Glace de mer arctique

À remarquer :

• L'année 2024 reste à un haut niveau de température, avec le phénomène du Niño qui a débuté en 2023 est qui est maintenant passé, suivant ceux de 1997 et 2015. Le baisses de températures ont une allure similaire.
  C'est en partie pourquoi il n'est pas correct d'expliquer par le changement climatique anthropique les événements météorologiques qui se sont déroulés au cours de 2024.
  Prétendre que c'est le cas parce que les calculs de scenarios anticipent une plus grande variabilité d'extrêmes dans le futur (2050-2100) est une interprétation facile car invérifiable.
• Vitesses de réchauffement moyennes :
  Depuis 1979 (Diagramme A) : 1.51 °C/100a.
  Depuis 1998 (Diagramme A) : 1,30 °C/100a. 
  Depuis 1959 (Diagramme G) : 1,50 °C/100a.
  En 2022  (Diagramme H): léger refroidissement.
  En 2023 (Diagrammes  G et H) : 17 °C/100a !!!
  Rien d'autre que le Niño ne peut expliquer cela.
• Diagramme F : Index multivariable du Niño qui combine la pression au niveau de la mer (SLP), la température de surface de la mer (SST), les vents à la surface et le rayonnement infragouge émis dans le bassin du Pacifique tropical. Valeurs mensuelles et lissées sur 13 mois et 7 ans.
  L'ampleur du nouveau Niño semble avoir passé par son maximum. Le début est similaire aux précédents. Mais le niveua "d'atterrissage" de la température globale n'est pas prévisible. 
  Certaines publication lient aussi cela avec l'éruption du Hunga Tonga en décembre 2021.
• Rappeons que les alternances Niño-Niña et les oscillations multi-décennales de la température à la surface des océans ne se déroulent pas au rythme du climat.
  Il s'agit là de variations météorologiques qui compliquent le travail des climatologues.  
• Pendant les périodes inter-niños, il est difficile de détecter un réchauffement, bien que cela se produise à des différences de l'ordre de 0,1 à 0,2 ℃.
• Si un réchauffement a bien lieu dans la troposphère, il est accompagné d'un refroidissement dans la stratosphère, qui cependant vient de prendre une tendance positive.  Voir le diagramme C.