Je réponds en français à votre excellente analyse que je partage entièrement. Depuis la conférence sur le climat de Toronto la situation n’a fait qu’empirer. Le Danemark a été le premier pays européen à tomber dans l’illusion en installant des milliers de moulins à vent qui sont ingérables et n’ont conduit à aucune fermeture de centrale électrique thermique, ce qui était pourtant le but du projet. Puis l’Allemagne se trouve confrontée au même type de problème avec de surcroit un réseau électrique inadapté après avoir installé également des milliers de moulins dans la mer. Même situation aux Pays-Bas. La France, dirigée par un gouvernement socialo-marxiste téléguidé par les sbires de Greenpeace, a vu il y a quelques jours son président partir dans un délire invraisemblable de réduction de l’énergie sous toutes ses formes, tant nucléaire que fossile. Je ne connais pas précisément la situation de la Suisse, mais l’Italie et l’Espagne se sont engagés à réduire la part du nucléaire dans leur package énergétique. Bref, quand bien même on ferait des économies “artificielles” telles qu’elles sont perçues en Europe à propos de la transition énergétique brutale qu’a du subir le Japon (où je me trouve en ce moment) en fermant ses 50 réacteurs nucléaires, transition qui “doit servir d’exemple” pour les pays européens, les verts et Greenpeace ou encore le WWF oublient de mentionner que le Japon accuse un déficit commercial considérable dû à l’importation d’hydrocarbures non seulement pour que les utilities produisent de l’électricité uranium-free mais aussi pour que toutes les entreprises qui se sont équipées de groupes électrogènes puissent également participer avec l’esprit citoyen de tous les Japonais à éviter un black-out généralisé. On réalise ainsi que l’abandon du nucléaire dans un pays comme la France, même partiellement, précipiterait la chute du pays. Maintenant, je me pose toujours la question du pourquoi de cette mascarade climatique et j’ai quelques idées que j’exposerai prochainement dans mon blog. A + Reply