La relation de cause à effet est un des points centraux de la recherche scientifique et j’en ai fait l’expérience au cours de ma carrière de recherche en biologie. L’histoire mérite d’être narrée car je crois avoir été l’un des premiers scientifiques à oser publier des résultats négatifs dans le prestigieux magazine scientifique Science. Cette publication fit grand bruit à l’époque car elle remettait en cause la confiance qu’avaient un grand nombre de biologistes au sujet de ce que l’on appelle dans le jargon du métier les radio-immuno-essais (RIA en anglais). Je recherchais la présence de beta-endorphines dans le placenta humain et la spécificité du RIA dépendait de la spécificité des anticorps utilisés. Brièvement le RIA consiste à marquer avec de l’iode radioactif l’antigène et de mesurer le déplacement de ce dernier par une substance ou un mélange en cours d’étude vis-à-vis de l’anticorps. Il s’agit d’une technique extrêmement sensible compte tenu de la très forte radioactivité de l’iode-125 utilisé pour marquer l’antigène connu et utilisé dans cet essai. J’explosais de joie quand dans mon petit tube se trouvait de putatives beta-endorphines placentaires ! Hélas le séquençage de ce peptide révéla qu’il s’agissait d’un fragment d’immunoglobuline qui comme par un effet du hasard présentait une forte analogie de séquence avec la beta-endorphine. J’ai donc mis en évidence une relation de cause à effet mais elle était totalement artéfactuelle. À la publication de mon papier dans Science j’eus droit à un commentaire presque haineux de John Maddox, alors éditeur en chef de la revue Nature … Je remettais en cause avec cet article la validité des RIA à laquelle croyaient aveuglément des milliers de chercheurs dans le monde. Il en est de même avec l’AGW. Je ne vois pas comment le CO2 peut contribuer au réchauffement de la surface terrestre puisque le principe même de l’effet de serre est contraire au deuxième principe de la thermodynamique. Il s’agit donc d fausse science et toute tentative d’établissement d’une quelconque relation de cause à effet entre le CO2 et le réchauffement participe également de la même fausse science. Reply
In theory, temperature is supposed to be proportional to the log of CO2. try running a correlation of temperature vs log of change in CO2. Reply
Trying it, the r2 coefficient is getting worse. If the primary forcing may be in logarithmic relationship with temperature, after combination of all interferences and feedbacks that “rule” may not be of much help. And, again, my point is not to find out any true relationship. I’m not as arrogant to pretend achieve this. I solely provide falsifying arguments on the allegation that GHGs would be the overwhelming cause of climate change. Reply