Le réchauffement n’est plus là, vive le dérèglement climatique.

Alors que les émissions de toutes sortes ont continué d’augmenter, gaz dits à effet de serre, suies, déforestation, ce sacré climat reste bloqué à un niveau de température certes plus élevé que dans le passé mais sans augmentation statistiquement significative depuis environ 18 ans. Plus de réchauffement observable tel que le prédisent les fantasmagoriques modèles, il faut trouver un autre cheval de bataille afin de confirmer le dogme érigé par la misanthropie pathologique des écologistes.

C’est alors que s’introduit le concept de dérèglement climatique, oh combien plus utile car impossible à contrecarrer. Votre intestin ballonne un peu, l’économie fait du yo-yo, les champions olympiques se mettent à ne plus gagner : tout cela serait le fruit d’un dérèglement. Le climat aussi.

Or il est normal que les mouvements intestinaux se manifestent de temps en temps, que l’économie n’ait aucune stabilité, et que les performances exceptionnelles ne se reproduisent pas tout le temps. Mais ça ne vaut pas pour le climat qui, on le sait si bien qu’on vient de l’inventer, se voit déréglé par les monstres que nous sommes, et uniquement par ces monstres-là. Avant, il devait donc avoir été parfaitement réglé.

C’est bien pratique car, jusqu’ici on devait montrer de la réserve avant d’attribuer un orage, quelques jours de canicules ou un coup de froid aux changements climatiques. Déjà la genèse se contentait de parler de sept années d’abondance et de sept années de famine (Ge 41.29-30), ce qui au temps de l’internet paraît bien long. En tous cas les météorologues et les climatologues sérieux (s’il en reste) s’abstenaient de faire de tels raccourcis.

Mais maintenant, avec ce concept parfaitement clair et limpide du dérèglement on peut attribuer tout et n’importe quoi aux effets du climat et, par une tautologie volontariste, n’importe quel changement climatique ou météorologique aux effets de l’activité humaine. Plus besoin de preuve, le dérèglement est avéré, non ? Essayer d’en mettre dans un discours, ça marche à tous les coups : « en ces temps de grandes incertitudes climatiques … mobiliser pour sauver … responsable vis-à-vis des générations futures … ».

Cependant il y a un hénaurme problème : pour parler de régulation il faut une fonction régulatrice, tel le thermostat du chauffage de votre maison ou les mécanismes d’ajustement du transfert d’ions au travers de la paroi d’une cellule vivante. Lorsque ceux-ci ne fonctionnent plus on parle de panne ou de maladie car on peut se référer à une norme. Or le climat, ou plutôt les climats ne contiennent aucune de ces fonctions, ils ne sont jamais en panne, ils évoluent de manière incontrôlée. Comment donc les dérégler alors même qu’on les comprend si peu ?

Et puis, argument détestable, même si l’on avait un cadran avec des boutons pour le régler, quelles devraient alors être les consignes d’ajustement ? Ce serait l’ultime débat démocratique : comment vous le servir, un peu plus chaud, un peu moins humide, avec ou sans glace ? Les adeptes du géo-engineering ne savent pas répondre à de telles questions sans fondement.

On voit que là derrière il y a de l’escroquerie, intellectuelle de la part des alarmistes professionnels, et politico-économique par ceux à qui sont confiés les budgets des états. Résistons !


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