Opposition à la stratégie Énergie 2050, divergence de vue.

(Sorry, again Swiss politics. no English translation)

Le « Gruppe Gesamtenergie » est une libre association de personnes intéressées et expérimentées dans le domaine de l’énergie.
Il vient de publier une prise de position sur la transition énergétique initiée par le Conseil fédéral et maintenant débattue au parlement.
Ce papier est soutenu par 607 signatures de notables venant des milieux techniques, économiques et politiques.
La stratégie Énergie 2050 y est vertement critiquée pour l’impact négatif qu’elle aura sur le plan social, environnemental et économique, ses incohérences techniques, et aussi l’insécurité de l’approvisionnement en énergie qui en résulterait. Il y est justement souligné que cette stratégie est centrée sur l’électricité qui ne représente que 8% de l’énergie consommée en Suisse, en particulier sur la sortie du nucléaire.

Ces critiques sont à saluer mais pourtant si on me l’avait demandé (ce qui ne risque pas d’arriver au vu de ma notoriété confidentielle) je n’aurais pas contresigné ce papier.

Pourquoi ?

Parce qu’il prétend que la première mission d’une politique énergétique pour notre pays est de réduire de manière drastique la consommation des énergies fossiles[1] sous le prétexte que la protection [sic] du climat doit rester une motivation primordiale.

On pourra voir sur mon site climate.mr-int.ch que l’effet du gaz carbonique sur le climat est bien moindre que ce qui est prétendu mensongèrement depuis plus de trente ans, que la sortie de la petite ère glaciaire depuis 200 ans, le réchauffement, la fonte des glaces et la montée du niveau des mers se sont mis en marche bien avant que l’ère industrielle soit accompagnée d’émissions massives de gaz dits à effet dit de serre, et que la consommation d’énergie est un ingrédient concomitant au progrès social, environnemental et économique de nos sociétés.
Par ailleurs j’attends toujours que l’on m’explique quel climat doit être « protégé » (Klimaschutz).

La transition énergétique est une imbécilité en soi, elle n’a pas de raison d’être ni besoin d’être corrigée, elle doit être définitivement schubladisée.

Bien sûr il est raisonnable de ne pas consommer trop de carburants fossiles, ça coûte et ça rend dépendant de pays producteurs dont on aurait plutôt intérêt qu’ils se contentent de traire leurs chamelles au lieu de se faire la guerre et de nous embrouiller dans une géopolitique néfaste. Et aussi les ressources fossiles ne sont pas infinies.
Mais cela doit se faire de manière ordonnée, selon des principes économiques qui ne dépendent pas de subventions, taxes d’incitations et autres certificats. Ces instruments de corruption et de racket officiel sont une des plus désolantes (dégueulasses) conséquences d’une démocratie prise en otage par la coalition des intérêts particuliers. Cela demande même que les retours sur investissement en la matière se calculent sur des périodes beaucoup plus longues que ce que les entreprises ont l’habitude car il s’agit d’équipements d’infrastructure ayant de longues durées de vie.
Il n’y a ni urgence en la matière ni planète à sauver.
Le bon sens et les intérêts bien compris devraient se substituer à l’arrogance prométhéenne des faiseurs d’illusions.

[1] „Eine drastische Reduktion des Verbrauchs von fossilen Brennstoffen für den gesamten Energieverbrauch, Verkehr, Heizung und die Stromerzeugung unter Wahrung der Versorgungssicherheit, Wirtschaftlichkeit und Umweltvertrãglichkeit.“


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