En quoi Ch. Blocher divise

 

Depuis l’aile droite du parti radical jusqu’aux parti du travail, la gauche l’abhorre, les médias aussi.
Les crânes de granite alpin de l’UDC/SVP l’adorent; avec les populistes qui réclament sur tout sans rien proposer ils sont ses « idiots utiles ».

C’est ainsi qu’ils les a aidé à voter contre l’immigration alors que son but à lui est de changer du tout au tout la relation que la Suisse a avec l’Union européenne. Pour lui, accepter la libre circulation est pareille à subir un diktat du bailli.

Contrairement à ce que certains veulent toujours croire Ch. Blocher n’est ni xénophobe ni contre l’immigration. Il est cultivé et il n’est pas populiste, mais il utilise habilement le populisme pour atteindre son but grâce à sa rhétorique efficace (oui, c’est même possible en suisse-allemand, peut-être parce qu’entre eux il ne se comprennent pas très bien).

Ses idées politiques ne sont pas du tout fascisantes, mais elles sont simples et fortes.
On peut lui appliquer ce mot attribué à J.F. Kennedy « There’s no doubt that any man with complete conviction, particularly who’s an expert, is bound to shake anybody who’s got an open mind. That’s the advantage of having a closed mind » (il ne fait aucun doute que tout homme de conviction totale, en particulier s’il est un expert, secouera obligatoirement celui qui est ouvert d’esprit. C’est l’avantage d’avoir l’esprit fermé).
Ça, ça énerve.

Ses adversaires ont droit à ses sarcasmes, surtout ceux qui appartiennent à des institutions qui lui sont fermées, c’est un riche bourgeois anti-bourgeois. Celui qui n’est pas d’accord avec lui n’a, par principe, pas de bons arguments.
Un être nuancé semble être pour lui un être faible, donc sans valeur.
Ses amis aussi doivent savoir avaler des couleuvres, tel en son temps Y. Perrin, vice-président romand de l’UDC, dont il ne souvenait pas du nom alors qu’il  le leader du parti. Et ça, ce sont de mauvaises manières, preuve de manque de respect, même s’il sait se montrer plus aimable en privé.

Le seul moyen de l’amener à résipiscence c’est de le battre aux urnes.
Mais pour cela il faut être fort, très fort.


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